La Science des rêves (2006)
Gaumont Columbia Tristar Films

Gael Garcia Bernal craque pour sa voisine Charlotte Gainsbourg, ce soir.

En ce dimanche soir, Arte offre carte blanche aux rêveurs : après le film culte de Jean-Pierre Jeunet, Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain, la chaîne proposera La Science des rêves de Michel Gondry. En 2006, soit deux ans après le très réussi Eternal Sunshine of the Spotless Mind, le réalisateur revient en France et décide de nous vendre du rêve. Littéralement. Il signe une fable surréaliste et sensible où les effets spéciaux hollywoodiens laissent place aux bricolages et à l’artisanal.

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Nous suivons donc Stéphane (Gael Garcia Bernal), adulescent lunaire et créatif, employé dans une fabrique de calendriers. Ce dernier préfère se réfugier dans le monde des rêves pour ne pas avoir à affronter le monde réel. Sauf que tout bascule quand il fait la connaissance de Stéphanie (Charlotte Gainsbourg), sa nouvelle voisine… Dans Première, Nicolas Schaller n’avait pas tari d’éloges sur le film : "En entremêlant sa vie et ses rêves, le cinéaste nous offre sa vision décalée du réel et invente le surréalisme nouvelle génération. Ludique, apocalyptique, égocentrique et très impudique. Il se dévoile ainsi, gamin rêveur pathologiquement inadapté à l'amour, pour mieux révé(il)ler l'enfant qui sommeille en chacun de nous. Merci Michel."
Une histoire d’amour atypique à ne pas louper, donc.


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