Toutes les critiques de Le Perroquet Rouge

Les critiques de Première

  1. Première
    par Gérard Delorme

    Le sujet est dense, mais la narration touffue souffre parfois d'un montage abrupt et elliptique. Elle est heureusement portée par un ensemble de jeunes interprètes assez impressionnants. Un témoignage de plus de la vigueur du nouveau cinéma allemand.

  2. Première
    par Eve Gimenez

    Non, Le Perroquet rouge n’est pas le titre d’un documentaire animalier. Le titre du film de Dominik Graf fait référence à un club de danse branché où se réunissent les jeunes de Dresde dans l’Allemagne des années 60. Deux tourtereaux, habitués du club, introduisent un jeune type qu’ils viennent de rencontrer lors d’une manif. Le trio devient inséparable jusqu’au jour où les vautours de la Stasi vont multiplier les arrestations. L'humour des différents personnages, l’histoire d’amour et la bande-son rock’n’roll viennent alléger ce film qui traite du lourd passé de l'histoire allemande. Comme l’oiseau à qui il a emprunté le nom, le film est intelligent, drôle et beau...

Les critiques de la Presse

  1. Elle
    par Anne Diatkine

    Les personnages, mais aussi le spectateur, ne saisissent jamais à l'instant ce qui leur arrive, d'autant que le présent semble constamment sursauter. Cette absence de didactisme signe à la fois l'intérêt et la difficulté du film. Signe des temps: tout le monde fume, même en mangeant. Stimulant et étonnant.

  2. Le Monde
    par Jean-Luc Douin

    Tel est le contexte où nous plonge ce film qui, après Good Bye Lenin ! et La Vie des autres, revisite les heures sombres de la division de l'Allemagne, l'installation d'un régime totalitaire et l'insidieuse politique mise en place par la Stasi. Le héros, Siggi, est un jeune homme de 21 ans qui vient chercher du travail en ville, et tombe amoureux d'une jeune femme qui l'entraîne au Perroquet rouge, où l'on danse sur des tubes américains dans une semi-clandestinité.

  3. Le JDD
    par Danielle Attali

    Après Good Bye Lenin ! et La vie des autres, Le perroquet rouge s'inspire lui aussi de la Grande Histoire. Il le fait avec moins de brio que ses prédécesseurs, sur un scénario plus formaté, mais se rattrape sur le contexte historique étonnant. C'est lui qui donne toute son originalité au film.

  4. Pariscope
    par Virginie Gaucher

    . Avec ce « Cabaret » des années 60, l’Allemagne poursuit l’exploration de son histoire récente, qui se déroule ici juste avant l’édification du Mur de Berlin. Outre le credo « sexe, rock et politique » de la jeunesse, son appétit de vivre, de lire, de connaître qu’il met au cœur du film, le réalisateur pose la question du rôle de l’artiste dans la société. Mené par un trio d’acteurs pleins d’énergie, « Le perroquet rouge » offre un contraste poignant entre l’espoir et la sensualité qui l’imprègnent et la griffe de la dictature qui se referme.