Mon petit renne
Netflix

La série Netflix portée par Richard Gadd n’est pas aussi innocente que son titre ne le laisse croire.

Phénomène surprise depuis sa diffusion sur Netflix ce week-end, la série Mon petit renne, dont le titre peut sembler anodin, ne l’est, elle, pas vraiment. Centrée sur la figure de Donny, trentenaire coincé derrière un bar en attendant que sa carrière de stand-upeur ne décolle, elle raconte comment ce dernier voit sa vie bouleversée par sa rencontre avec Martha, la femme qui deviendra sa stalkeuse. Sept épisodes qui racontent en fait l’histoire réelle de Richard Gadd, créateur, scénariste et acteur principal de cette histoire.

A partir du thème du harcèlement, le personnage explore des traumatismes plus violents les uns que les autres, de la dépression en passant par les attaques homophobes et transphobes et les agressions physiques et sexuelles. Un tableau un brin démoralisant, on peut le dire, que Netflix avait déjà sous-entendu le 22 avril, après la diffusion de la série, en publiant ce post sur X (l’ancien Twitter) : 

Deux jours plus tard, rattrapée par les retours des spectateurs, la plateforme américaine a émis un véritable avertissement, appelant les internautes à ne pas se lancer dans le visionnage de la série à moins d'être psychologiquement prêt à être confronter à une certaine forme de violence : 

Un signalement tardif, certes, mais qui a le mérite d'exister et de prévenir les futurs spectateurs de la portée insoutenable de certaines scènes d’une série qui manque peut-être de trigger warnings pour la simple et bonne raison qu’elle est sortie en catimini, sans véritable promotion.

Malheureusement, certains n’auront pas reçu l’avertissement à temps, comme ce spectateur : 

Les sept épisodes de Mon petit renne sont à découvrir sur Netflix.

Pourquoi Mon petit renne cartonne sur Netflix

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