Toutes les critiques de Retour à la Vie

Les critiques de Première

  1. Première
    par Gérard Delorme

    Mariés dans la vie, l’actrice Ilaria Borelli et le réalisateur Guido Freddi se sont associés pour codiriger un film dénonçant la prostitution enfantine au Cambodge. S’il n’y a aucun doute sur les bonnes intentions des auteurs, "Retour à la vie" souffre paradoxalement d’ une esthétique "bis" qui brouille les pistes en rappelant les films d’ exploitation italiens des années 70.

Les critiques de la Presse

  1. Clapmag.com
    par Laïss Barkouk

    "Retour à la vie" dénonce pèle-mêle le tourisme sexuel, la prostitution infantile, l’esclavage moderne et le néo-colonialisme. Autant de thématiques que le film s’emploie à traiter avec subtilité et poésie. Sans jamais tomber dans l’apitoiement et le misérabilisme.

  2. TLC - Toute la Culture
    par La redaction de TLC

    Si certains aspects du scénarios et des dialogues sont un peu trop "indignés" pour ne pas être lourds, "Retour à la vie" accroche le spectateur, porté par la rage de ses réalisateurs, leur amour pour le Cambodge qui passe par une photo éblouissante. Et surtout : un rythme très bien mené.

  3. Le Monde
    par Noémie Luciani

    Effets de flous grossiers, débauche de gros plans sur les visages en larmes, déséquilibres d’écriture : "Retour à la vie" a, dans sa forme, bien des défauts, mais qui sont autant de preuves de son engagement passionné à défendre une cause urgente et nécessaire. En ce sens, ses défauts le servent autant qu’ils le desservent.

  4. Télérama
    par Jacques Morice

    Sous couvert d'un réquisitoire inattaquable, le film d'Ilaria Borrelli et de Guido Freddi alterne le mielleux et le crapoteux avec une naïveté confondante.

  5. Le Monde
    par Valentin Pimare

    Les consciences ont besoin d'être secouées. Elles le sont. Mais pas avec la force nécessaire. La faute à un scénario trop cliché, à un jeu d'acteurs inégal et à une réalisation pas assez percutante. Sur le plan émotionnel, véritable enjeu du film, le spectateur repart avec une gifle à défaut de s'être pris un uppercut.

  6. Critikat.com
    par Clément Graminiès

    Ne reculant devant aucune caricature, le duo de réalisateurs croit pouvoir donner une voix aux déshérités du Cambodge. Seulement, ce discours se double d’une telle absence de regard cinématographique sur le sujet qu’on n’est pas longtemps dupe de la prétention et de la légère condescendance avec lesquelles le projet a été envisagé.