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(...) si le mélo fonctionne c'est surtout grâce à l'interprétation tout en finesse du grand Harrison Ford, parfait en professeur excentrique, un rien grincheux, chercheur solitaire qui finit par se laisser apprivoiser.
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Sur un sujet fort au départ, ce film ne parvient jamais à nous captiver et à nous émouvoir.
La faute sans doute à une mise en scène d’une rare platitude et à beaucoup de longueurs. Dommage pour Harrison Ford, qui assume avec conviction son personnage d’antihéros, alors que Brendan Fraser est peu crédible. -
L’étonnant Brendan Fraser incarne avec sobriété ce père Courage face à Harrison Ford, qui force le trait en scientifique caractériel. Ce mélo édifiant, qui donne envie de croire aux miracles, n’évite cependant pas les longueurs, à vouloir trop coller à la chronologie des faits.
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Produit par Harrison Ford, qui joue ici le rôle du scientifique soupe-au-lait associé au vaillant père de famille, ce film décrit un système américain dur, imparfait, injuste, mais fondamentalement vertueux puisque la volonté individuelle et la force du lien familial triomphent de tous les obstacles. Cela porte un nom : Hollywood.
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Cette histoire - vraie - de famille combattive qui va tout risquer pour monter sa propre boîte, développer un médicament miracle et ainsi sauver deux de ses rejetons d’une maladie orpheline à l’issue fatale, est probablement ce que l’on a vue de plus grotesque ces dernières années à l’écran. Il faut dire que dans le pathos, Brendan Fraser, au charisme de plus en plus douteux, en fait des tonnes, tandis que les scénaristes inventent toutes les cinq minutes un pseudo rebondissement pour contrecarrer les projets exceptionnels de ce père déterminé à tout faire pour sauver sa progéniture. Pathétique également, la construction en forme de thriller médico-financier, qui se suit comme une course contre la montre.
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Sûr que le jour où Delarue organisera une théma "maladie lysosomale", il projettera ce mélo en préambule. Il n'empêche que ce décalque de Lorenzo(George Miller, 1993) ne fait pas dans la dentelle et en rajoute dans le pathos. Au point que l'indifférence supplante l'émotion. Un comble.