Toutes les critiques de Le beau-père

Les critiques de Première

  1. Première
    par Mathieu Carratier

    Même si Dylan Walsh fait de beaux efforts pour avoir l'air taré, ce thriller procure autant de frissons qu'un Cornetto à moitié fondu. (...) le film se regarde avec la désagréable impression d'être coincé dans une voiture roulant à 90 km/h sur l'autoroute. C'est long, prévisible et incroyablement ennuyeux.

Les critiques de la Presse

  1. par Stéphanie Belpêche

Remake d'un film éponyme datant de 1987, ce thriller hitchcockien, très démonstratif, manque d'originalité. Mais reste efficace grâce à la mise en scène qui privilégie le hors champ et à l'interprétation de Dylan Walsh (Dr McNamara dans Nip/Tuck), qui cabotine en psychopathe puritain.

  • par Yann Lebecque
  • L'ennui prend donc vite ses aises, et malgré la concision du métrage, le temps paraît bien long et sans cesse la question revient de savoir pourquoi ce film a trouvé le chemin des salles obscures quand tant d'excellentes petites productions sortent directement en vidéo, voire demeurent inédites chez nous.

  • A voir à lire
    par Virgile Dumez

    Le film original n’était déjà pas un sommet du genre, mais McCormick avait réussi le petit exploit de faire bien pire avec sa version qui multipliait les séquences absurdes au plus grand désespoir des fans de slasher. Moins désastreux que le précédent long-métrage du metteur en scène, Le beau-père - the stepfather n’est pas un naufrage intégral et comporte tout de même quelques scènes efficaces. A trop vouloir différer l’affrontement, Nelson McCormick use peu à peu la patience du spectateur. On est également en droit de regretter l’aspect lisse d’un métrage qui ne s’autorise aucune échappée vraiment violente, comme calibré pour un public ado. Si l’ensemble se regarde sans déplaisir grâce à l’interprétation juste de Dylan Walsh (de la série Nip / Tuck), de Sela Ward et de la charmante Amber Heard, on est quand même loin des grandes heures du thriller domestique. Oubliable.

  • Mad Movies
    par Jean-Baptiste Herment

    (...) nouvelle version du Beau-père de Joseph Ruben. Une relecture plus fidèle à l'esprit de son modèle, certes, mais tout aussi médiocre dans son obstination à accumuler les pires clichés et son incapacité à exploiter de manière innovante un concept puissant.