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De longues séquences de vie montagnarde entrecoupées par les enterrements des anciens : bon, d’accord, à première vue Là-haut perchés ne respire pas la pure joie de vivre, mais au fur et à mesure le documentaire déploie une ambiance impressionnante. Nous sommes à Chasteuil, dans les Alpes-de-Haute-Provence, lieu de vie d’ex-soixante-huitards et de survivants de la guerre, dans une ambiance de post-fin du monde qui évoque un peu le final de The Leftovers. Et on n’est pas prêt d’oublier certains plans (un arc-en-ciel naissant dans les rochers, les anciens réunis autour de la projection de leurs vieux films de jeunesse en Super 8…) ni cette séquence affolante où l’on voit à la télé les images du monde extérieur, où explose la pandémie, alors que dehors, la montagne est bien paisible.