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C'est assez comique, mais à force de jouer sur plusieurs tableaux (la famille dysfonctionnelle, le documentaire dans le documentaire, etc.), le film perd de son impact.
Toutes les critiques de La Vierge, les Coptes et moi
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Tout commence pour se réalisateur français d'origine égyptienne, par un projet de documentaire sur sa communauté familiale, ces coptes d’Égypte, chrétiens dont l'une des particularités consiste dans un fervent culte marial. A son retour, le projet, sans renoncer à son point de vue documenté, bifurque vers une sort d'auto-fiction dont l'auteur serait, dans son propre rôle de documentariste à la recherche de ses racines, le principal personnage. On ne saurait trop recommander l'objet chimérique qui en résulte, pour sa drôlerie, sa subtilité, son esprit.
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La Vierge, les coptes et moi est un vrai petit miracle de film qui s'interroge avec pertinence sur le sentiment religieux, la foi, le sacré et le cinéma.
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Une comédie savoureuse dont l'humour faussement naïf évite tout didactisme et transcende le sérieux du sujet sans jamais l'édulcorer.
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Une jolie comédie autour d'une communauté souvent ignorée, qui parle du visible et de l'invisible, du cinéma et de la croyance.
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Mine de rien, ce film osé, drôle, émouvant, en dit beaucoup sur la société égyptienne, les relations complexes entre coptes et musulmans, et le pouvoir magique, presque religieux, du cinéma.
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L'impréparation chronique et les ratages fournissent l'essentiel du récit (...) on peut même prédire que, grâce à cette fantaisie et cette faculté d'adaptation permanentes, Namir Abdel Messeeh va devenir un des réalisateurs de comédie avec lesquels il faudra compter.
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Issu d'une famille copte chrétienne, Namir Abdel Messeeh retourne dans son pays d'origine, l’Égypte, pour y réaliser un documentaire sur les mystères de la foi. Mais dès le début de cette enquête, prétexte à un drôle d'exercice d'autofiction et d’auto-dérision, le réalisateur mécréant se plaît à mettre en scène son fiasco. Dans les rues du Caire, le loser nonchalant passe ses journées à courir après des témoins récalcitrants, tout en essayant de faire mentir son ouragan de mère, très sceptique sur ses talents de cinéaste, et de calmer son producteur, peu enclin à suivre ses intuitions géniales. Stimulé par l'échec, Namir Abdel Messeeh quitte Le Caire pour son village natal, où il décide d'organiser une reconstitution filmée d'une apparition de la Vierge... Souvent cocasse cette mise en abyme offre aussi une réflexion, brouillonne et poétique, sur le cinéma comme art de l'apparition.
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Une comédie savoureuse dont l'humour faussement naïf évite tout didactisme et transcende le sérieux du sujet sans jamais l'édulcorer.
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Malgré la sympathie dégagée par l'ensemble, la sinuosité de la trajectoire et la frustration quant à la partie strictement religieuse font s'interroger sur un désir de cinéma encore trop fluctuant pour s'inscrire dans la lignée des orfèvres de la mise en abyme égotiste (Kiarostami, Cavalier, Moretti).
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Le narcissisme affiché dans le film a tout pour devenir rapidement pénible. Cependant, Abdel Messeeh le rend pertinent en n'occultant pas, en contrepoint, les témoignages extérieurs parfois violents face à son attitude, bridant ainsi la tentation de la complaisance.