De retour d’Afghanistan où il était en mission avec la Royal Air Force depuis 4 mois, le prince Harry s’est prêté au jeu des interviews pour les agences de presse AFP et AP.Absent au moment où le palais St-James a révélé publiquement la grossesse de sa belle-sœur Kate Middleton, il a enfin pu commenter l’heureuse nouvelle. Et comme son père le prince Charles, qui a jugé cela "merveilleux", surtout à son "vieil âge", le petit frère de William s’est dit "ravi pour tous les deux". "Le problème c’est le temps. Je ne peux pas attendre d’être un oncle", a plaisanté le jeune homme de 28 ans, à qui Kate et William ont annoncé l’heureux événement par chat pendant qu’il était en mission. "Ils étaient tous les deux très heureux", se souvient Harry."Je souhaite à Kate de pouvoir profiter de sa vie privée de mère"Le prince avoue cependant qu’il n’était pas si rassuré d’apprendre que l’arrivée du bébé avait été annoncée plus tôt que prévu – le protocole veut que la future mère attende quatre mois, mais l’état de santé de la duchesse de Cambridge a contraint le palais à publier un communiqué après moins de douze semaines de grossesse -. "Je trouve ça injuste qu’ils aient dû en parler alors qu’ils n’étaient pas prêts", précise-t-il. Lui qui n’a jamais sa langue dans sa poche a même été plus loin dans sa déclaration : "Je suis vraiment très très heureux pour eux, mais j’espère qu’ils bénéficieront de la protection nécessaire, surtout Catherine, et qu’elle pourra vivre comme une mère en pouvant profiter comme il se doit de sa vie privée". L’écho de la souffrance vécue par sa mère la princesse Diana à cause des paparazzi et de la pression de la reine sonne encore fort dans ces paroles.Retour sur l’incident à Las VegasSon départ précipité en Afghanistan en septembre, il le doit à la polémique de son voyage à Las Vegas en août 2012. Pris en flagrant délit de strip-poker dans sa chambre d’hôtel, d’où des photos de lui nu avec plusieurs jeunes femmes ont circulé sur la toile, il revient pour la première fois sur cet événement honteux de sa vie. "J’ai trouvé que la façon dont les médias m’ont traité n’était pas acceptable", déclare-t-il à l’AFP et AP, avouant cependant ses erreurs. "Je ne veux pas rentrer dans les détails de ce que je pense, ou de ce que les autres pensent, dit-il, mais au final je n’ai pas été à la hauteur, j’ai déçu ma famille et d’autres personnes…". Se considérant "dans un espace privé", il pense qu’ "un certain niveau d’intimité aurait dû être respecté." Il s’agit là selon lui d’un "exemple classique" de sa façon d’être "un peu trop militaire et pas assez princière"."En Afghanistan, nous prenons une vie quand il faut en sauver une"Des confessions sans doute moins choquantes que ce qui suit, à propos de sa mission d’artilleur (mitrailleur) à bord d'hélicoptères Apache : "Une fois que vous êtes sur le terrain, de l’autre côté de la barrière, vous faites tout votre possible pour éviter que des soldats soient pris pour cible. Et s’ils le sont, vous trouvez d’où proviennent les tirs et vous faites ce que vous avez à faire." Et lorsque les journalistes demandent au prince Harry s’il a tué des Talibans en Afghanistan, il avoue : "Oui, nous tirons quand il le faut, nous prenons une vie quand il faut en sauver une, même si nous sommes avant tout une force."Bref, Harry s’est peut-être fait prendre à Vegas, mais il a au moins le courage d’avouer ses torts et de rester franc. Parfois même trop pour un jeune prince. Décidément, le rouquin est quelqu’un à part au sein de la monarchie britannique !
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- Le prince Harry sur son écart de conduite à Vegas : "Je n’ai pas été à la hauteur, j’ai déçu ma famille"
Le prince Harry sur son écart de conduite à Vegas : "Je n’ai pas été à la hauteur, j’ai déçu ma famille"
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