L'acteur a manqué le tournage de deux épisodes, pour montrer son mécontentement face à l'ambiance sur le plateau.
Il ne se souvient pas de tout ce qu'il a fait dans Malcolm, mais Frankie Muniz se rappelle bien avoir tenu tête à la production et à certaines personnes "toxiques, manipulatrices grossières ou irrespectueuses" sur le plateau. Sans citer de nom, l'acteur révèle à un site australien :
"Il y a eu deux épisodes de Malcolm dans lesquels je ne suis pas, parce que j'avais quitté le plateau". Témoin d'une situation gênante qu'il ne décrit pas, Frankie Muniz explique que "tout le monde avait trop peur de dire quelque chose à ces personnes autoritaires, grossières et irrespectueuses. Comme s'ils marchaient sur des oeufs... J'étais mortifié de voir des gens avoir peur de se défendre. Je voulais que mes camarades se rebellent. Alors je suis parti. Et je m'en fichais d'être viré, parce que cela valait la peine de se lever pour ses convictions... Et puis ça a bien aidé que je sois le centre de la série aussi."
Devenu une star à Hollywood à l'adolescence, Frankie Muniz confie avoir ensuite souffert du "syndrome de l'imposteur", estimant n'avoir jamais trouvé sa place dans l'industrie. "Je n'ai jamais eu l'impression de m'intégrer pleinement dans le monde hollywoodien. J'ai été nominé aux Emmys et aux Golden Globes, et j'allais à tous ces événements. Mais je me disais : qu'est-ce que je fiche ici ?"
Frankie Muniz détestait aussi la vie à Los Angeles, "alors je suis en quelque sorte resté dans mon propre petit monde, ma propre petite bulle. Et j’ai déménagé en Arizona, sur un coup de tête. J’ai immédiatement recommencé à ouvrir les yeux. J'ai commencé à aimer regarder les arbres et les oiseaux dans le ciel. Aller à l’épicerie était redevenu une chose amusante. On n’a pas ça à Los Angeles. Ce fut pour moi une expérience misérable."
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