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Ladaptation du livre de Tonino Benacquista pouvait donner lieu à une amusante comédie noire. Luc Besson y a apporté sa patte en injectant aux dialogues son humour particulier et en confiant les rôles principaux à des figures du genre. Pourquoi pas. Mais le bât commence à blesser sérieusement lorsque Robert De Niro et Michelle Pfeiffer rejouent sur le ton de la rigolade des scènes qui les ont rendus célèbres vingt ans auparavant. Et on peut se demander ce qui a pu convaincre De Niro dincarner Manzoni, dont le vocabulaire est le plus souvent limité à un seul mot («fuck»), même si, par ailleurs, le personnage révèle de secrètes dispositions littéraires en sattaquant à l'écriture de son autobiographie. Le pire arrive lorsque le repenti est invité à animer un débat après une projection publique des Affranchis ! À ce point-là, ce nest plus de la mise en abyme mais de l'autoparodie.
Toutes les critiques de Malavita
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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De Niro et Michelle Pfeiffer (...) forment un couple de post-mafieux désœuvrés jubilatoire.
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Un film joyeusement violent, plein d’entrain et d’efforts, de beaux moments inspirés, il vaut le détour.
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Une belle synthèse du divertissement réussi et haut de gamme
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Les films de Besson sont réalisés pour le plaisir du public et celui-ci ne déroge pas à la règle.
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Un film qui manque peut être de subtilité mais qui procure de vrais fou rires.
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Luc Besson signe une comédie sur le choc des cultures, dynamitée par un tandem de stars récréatif.
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Le film a de quoi séduire : il est produit par Scorsese, le trio de tête (Robert De Niro, Michelle Pfeiffer, Tommy Lee Jones) est épatant... Pourtant, l’ensemble est un brin paresseux et l’humour «bessonien» gagnerait à se renouveler.
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Une comédie noire qui ne prend pas vraiment forme mais qui bénéficie d’un très joli casting et d’agréables moments divertissants.
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Besson s'offre un casting cinq étoiles pour cette comédie pétaradante bourrée de clins d'oeil aux classiques des films de mafia. Jubilatoire !
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Un film plutôt étrange et intrigant, on n’arrive pas à déceler sur quel ton il se situe.
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Tant que Luc Besson reste fidèle à la chronique familiale du roman très drôle de Benacquista, son adaptation tient la route. Mais la dernière heure vire au film d'action médiocre.
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Malgré quelques longueurs et des répétitions, "Malavita" est un film qu'on prend plaisir à regarder pour l'histoire mais aussi et surtout pour les acteurs qui se l'approprient.
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Une lettre d’amour adressée à Scorsese construite avec l’élégance de Mr Bean.
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Oui, le réalisateur n'échappe pas à ses travers : ressorts comiques faiblards et musique incongrue... Mais le bonhomme sait filmer. Et bien. Ses têtes d'affiche, De Niro, Pfeiffer et Jones remplissent leur cahier des charges. De quoi passer, au final, un assez bon moment.
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Ce film ne cherche pas à avoir de la crédibilité mais compte tenu de ses performances implacables, il y a une énergie impressionnante
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Luc Besson rend un hommage éperdu et maladroit au cinéma américain. Le réalisateur oscille entre polar et comédie, sans parvenir à trouver l’équilibre parfait du roman de Tonino Benacquista. Français et Américains sont caricaturaux. Villageois « typiques » et mafieux archétypaux fleurent bon la production censée être à la fois consommable sur les deux territoires.
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Adapté du roman de Tonino Benacquista, Malavita s’amuse de ses références cinéphiliques dans un film de pur divertissement, construit pour le plaisir récréatif de ses trois acteurs principaux.
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Qui aurait cru que Michelle Pfeiffer et Robert De Niro auraient un jour pour fille Dianna Agron, la cheerleader de la série "Glee" ? (et pour fils John D'Leo). Tout ce beau monde a été enrôlé par Luc Besson pour jouer une famille de mafieux réfugiée en Normandie, mêlant ainsi les sauces à l'arrabiata et à la crème, une recette étonnamment comestible.
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Dans l’un des rares cinémas de banlieue de Washington où on a pu voir le film la semaine dernière, toutes ces vilaines critiques n’ont pas empêché pourtant la salle de se marrer de bout en bout.
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le film n'est jamais chiant et réserve quelques bons moments, comme la folie furieuse de la jeune fille de la famille (la très belle Diana Agron de Glee) et reste une réelle proposition de cinéma populaire en France. Mais tout comme un final avorté qui annonçait pourtant quelque chose de fort, Malavita est un film qui rate le coche, à mille lieux de l'attente que sa mise en chantier suscitait forcément.
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Besson, bien moins enfiévré qu'à la belle époque de Nikita, met respectueusement en images les pages de Benacquista sans vraiment en exprimer la saveur et le mordant. La trame et la rencontre De Niro-Pfeiffer assurent néanmoins le divertissement.
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Comédie noire hyperviolente jouant du choc des cultures, le film perpétue les pires stéréotypes, mais avec un sens certain du rythme. Pas nul, mais assurément ringard.
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Une distribution prestigieuse ne suffit pas à donner de l’épaisseur à ce pastiche de film sur la mafia.
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Mitonnée sous les auspices de Martin Scorsese, cette irruption du gangstérisme new-yorkais dans le bocage normand manque d’originalité, mais s’avère suffisamment sympa pour éviter l’omerta.
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« Malavita » ne met pas en valeur la stature de DeNiro dans ce film de pseudo gangster.
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Faut-il encore s’étonner du mépris avec lequel Besson filme tout, le monde, la ruralité, les femmes, le cinéma lui-même ? On peut en tout cas se désoler de voir gâchée chaque opportunité de comédie.
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De la farce noire de Tonino Benacquista, Besson ne retient qu'un esprit anti-français malvenu et des péripéties téléphonées : "Malavita" est un ratage à oublier vite.
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Si la trahison culturelle était un délit, ce nouveau film de Besson serait en attente dans le couloir de la mort.
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« Malavita » a ses moments divertissants mais celui qui trouve que c’est un bon film a besoin d’une thérapie.
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Dans Malavita, Besson prolonge le second degré en faisant commenter Les affranchis par De Niro. Clin d'oeil appuyé, mais réussi, pour ce gentil film familial où tout le monde pratique a perfect English. Il n'y a que chez Besson que les Français parlent si bien l'anglais. C'est d'ailleurs la seule chose qui les sauve : ils sont sinon voleurs, violeurs ou un peu idiots. Mais Besson, dans ce choc des cultures où il choisit le camp de De Niro, se charge de les punir.
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Un film qui tient en apesanteur, cette comédie-mafia de Luc Besson n’apporte rien.
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Moyennement drôle.
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Luc Besson n’est plus intéressé par la nouveauté. La seule chose qui le botte désormais, ce sont les histoires emplies de clichés sur mesure pour mâles alphas au QI limité.
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Polar mafieux mâtiné de comédie et garni d’un casting américain à faire pâlir le box-office, le film se présente comme un blockbuster gaulois prêt à engranger les euros. Mais il est parfois dommage de ne pas tenir ses promesses.
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Mafieux repenti, Giovanni Manzoni (Robert De Niro) débarque incognito en Normandie avec sa famille et la protection du FBI. (...) sa retraite ne va pas lui offrir beaucoup de répit. Ce qui tombe bien, car le répit n’est pas ce qui caractérise les films de Luc Besson… La crédibilité non plus, notamment dans ce village normand où tout le monde bizarrement parle anglais, et où l’on cultive les clichés.
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Malavita s’embourbe dès la la première minute dans une mélasse visuelle et narrative indigne du réalisateur de Nikita. Reste le trio Robert De Niro, Michelle Pfeiffer et Tommy Lee Jones qui tout en roue libre je cachetonne ma race, s’amusent à l’évidence de tout cela.
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l’approche du réalisateur hésite sans cesse entre le premier et le second degré, tout en multipliant les clins d’œil appuyés et encombrants aux films de mafia. En dépit de quelques scènes drôles, le film n’échappe pas à la maladroite parodie.