<strong>Il a fallu plus de quatre ans pour réaliser Tempêtes qui raconte le quotidien d?un équipage de sauveteurs en mer de Saint-Malo. Un tournage éprouvant qui a nécessité des moyens importants.A voir ce soir sur France 3 à 20h35</strong> Saint-Malo. Le vent souffle, la mer se creuse? L?équipage de la SNSM (Société Nationale de Sauvetage en Mer) s?apprête à aller secourir un plaisancier imprudent. La bordée, dirigée par Patrick Gloaguen (Philippe Torreton), ne dispose que de 15 minutes pour rejoindre la navette. Cinq sauveteurs - Josiane (Alexia Barlier), Valérie (Agathe Dronne), Montfort (Arno Chevrier), Rubens (Damien Jouillerot), Tanguy (Nicky Marbot) - prêts à mettre leur vie en danger pour les autres. pagebreak <strong>Météo capricieuse</strong> On ne dompte pas la mer. Pas plus le vent ou le soleil. Les trois réalisateurs à l?initiative de ce projet, Marc Rivière, Michel Sibras et Dominique Baron ? espéraient une eau plus agitée pour tourner des scènes de tempête. Surpris par une météo étonnamment clémente en ce début d?automne 2010, ils ont eu recours à des effets spéciaux numériques pour donner cette impression de mauvais temps avec une mer et un ciel noircis artificiellement. pagebreak <strong>Super frelons et cargo !</strong> Hélitreuillages en pleine mer, bateau échoué dans des rochers... Ces scènes souvent spectaculaires ont nécessité des moyens matériels importants, l?aide de la sécurité civile et de la Marine Nationale. Le moment le plus intense fut sans aucun doute l?incendie d?un cargo. Coût de la location du bâtiment : 85 000 euros pour 16 heures ! La Marine a accepté de mettre à disposition l?Abeille Bourbon, plus gros remorqueur au monde, dirigé par Charles Claden qui joue son propre rôle ! pagebreak <strong>Comédiens éprouvés</strong> Autant dire que les 32 jours de tournage furent éprouvants pour les comédiens. Une semaine avant le premier clap, les six principaux acteurs, tous sportifs, ont suivi un entraînement avec les bénévoles de la SNSM. Au programme : apprentissage des n?uds, leçon de pilotage... Philippe Torreton se souvient encore de son hélitreuillage et les 150 mètres de vide sous lui : « J?étais sur les traces de Belmondo. » Damien Jouillerot, lui a été obligé de passer un permis bateau afin de pouvoir conduire un scooter des mers.pagebreak <strong>Solidarité !</strong> L?esprit de famille qui anime les bordées de la SNSM s?est propagé à l?équipe du film. Au point que les comédiens et les réalisateurs espèrent que le téléfilm sera décliné en série ! Michel Sibras, Dominique Baron et Marc Rivière (que l?on aperçoit dans la peau du patron d?un restaurant) n?excluent pas de tourner dans une autre ville côtière. <strong>Eva Roque</strong>
Tempetes
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Il a fallu plus de quatre ans pour réaliser Tempêtes, qui raconte le quotidien d’un équipage de sauveteurs en mer de Saint-Malo. Un tournage éprouvant qui a nécessité des moyens importants. A voir ce soir sur France 3, à 20h35.Saint-Malo. Le vent souffle, la mer se creuse… L’équipage de la SNSM (Société Nationale de Sauvetage en Mer) s’apprête à aller secourir un plaisancier imprudent. La bordée, dirigée par Patrick Gloaguen (Philippe Torreton), ne dispose que de 15 minutes pour rejoindre la navette. Cinq sauveteurs - Josiane (Alexia Barlier), Valérie (Agathe Dronne), Montfort (Arno Chevrier), Rubens (Damien Jouillerot), Tanguy (Nicky Marbot) - prêts à mettre leur vie en danger pour les autres. Météo capricieuse On ne dompte pas la mer. Pas plus le vent ou le soleil. Les trois réalisateurs à l’initiative de ce projet, Marc Rivière, Michel Sibras et Dominique Baron – espéraient une eau plus agitée pour tourner des scènes de tempête. Surpris par une météo étonnamment clémente en ce début d’automne 2010, ils ont eu recours à des effets spéciaux numériques pour donner cette impression de mauvais temps avec une mer et un ciel noircis artificiellement. Super frelons et cargo ! Hélitreuillages en pleine mer, bateau échoué dans des rochers... Ces scènes souvent spectaculaires ont nécessité des moyens matériels importants, l’aide de la sécurité civile et de la Marine Nationale. Le moment le plus intense fut sans aucun doute l’incendie d’un cargo. Coût de la location du bâtiment : 85 000 euros pour 16 heures ! La Marine a accepté de mettre à disposition l’Abeille Bourbon, plus gros remorqueur au monde, dirigé par Charles Claden qui joue son propre rôle ! Comédiens éprouvés Autant dire que les 32 jours de tournage furent éprouvants pour les comédiens. Une semaine avant le premier clap, les six principaux acteurs, tous sportifs, ont suivi un entraînement avec les bénévoles de la SNSM. Au programme : apprentissage des nœuds, leçon de pilotage... Philippe Torreton se souvient encore de son hélitreuillage et les 150 mètres de vide sous lui : « J’étais sur les traces de Belmondo. » Damien Jouillerot, lui a été obligé de passer un permis bateau afin de pouvoir conduire un scooter des mers. Solidarité ! L’esprit de famille qui anime les bordées de la SNSM s’est propagé à l’équipe du film. Au point que les comédiens et les réalisateurs espèrent que le téléfilm sera décliné en série ! Michel Sibras, Dominique Baron et Marc Rivière (que l’on aperçoit dans la peau du patron d’un restaurant) n’excluent pas de tourner dans une autre ville côtière. Eva Roque
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