Un long-métrage diffusé à 22h30 sur Canal + Cinéma dans lequel il est "impressionnant et touchant de fragilité."La relève cinématographique est assurée de l'autre-côté de la Manche. Nos voisins britanniques disposent d'une belle brochette de jeunes acteurs qui sont sortis de l'ombre ces dernières années. "Des acteurs aux physiques impressionnants et avec de vraies gueules" comme les décrit Edouard Sondeborg dans un article que Première a consacré en octobre dernier à cette nouvelle génération.Parmi les acteurs qui ont réussi à tirer leur épingle du jeu figure Jack O'Connell. S'il démarre sa carrière dans des séries télé (Doctors puis The Bill en 2005), il bifurque rapidement vers des productions indépendantes. C'est dans le très bon This is England de Shane Meadows qu'il se fait remarquer. Et pas seulement en Grande-Bretagne. Ce long-métrage, qui a raflé en 2006 le BAFTA Award de meilleur film indépendant de l'année, a été projeté dans de nombreux festivals. Il a d'ailleurs remporté le Prix spécial du jury au Festival International de Rome en 2006. Une belle rampe de lancement pour Jack O'Connell.Des rôles fortsOublié les drames à moitié soaps du petit écran. Sur le grand écran, il joue les hommes forts, les insoumis impressionnants. Après Eden Lake de James Watkins et Harry Brown de Daniel Barber, il rejoint la série Skins le temps de quelques épisodes avant de véritablement marquer les esprits dans un film coup de poing au nom prédestiné : Les poings contre les murs réalisé par David Mackenzie.Son rôle de détenu ultraviolent dans ce film, "qui a été pour le cinéma britannique un peu comme Un prophète chez nous", fait éclater au grand jour "sa présence écrasante et son jeu à fleur de peau" comme le précise Edouard Sondeborg. "Animal, charismatique, imprévisible, Jack O’Connell est une révélation de la trempe d’Eric Bana et de Michael Fassbender", ajoute dans sa critique du film notre journaliste Christophe Narbonne lorsqu'il évoque cet acteur "impressionnant mais touchant de fragilité" (Retrouvez la critique en intégralité ici)Son passeport hollywoodienSa prestation dans Les poings contre les murs a mis KO certains réalisateurs. A tel point qu'il a gagné son ticket pour Hollywood. Première étape : il tient un des rôles de 300 : la naissance d'un empire de Noam Murro. Il revient dans sa douce contrée avec 71' de Yann Demange. Un film de guerre dans lequel le jeune acteur prodige "domine un casting d'acteurs irlandais impressionnants d'intensité", dixit notre critique Gérard Delorme. Plongeant en 1971 au coeur du conflit, devenu une guerre civile, qui a fait rage entre Protestants et Catholiques à Belfast, ce film prenant a reçu de nombreuses récompenses dont le Prix du public au Festival du film britannique de Dinard en 2014 ou encore la récompense de meilleur film aux British Independent Film Awards 2014.Dernier fait d'armes en date de Jack O'Connell : Invincible d'Angelina Jolie. Un film qui a divisé les critiques ("le récit de survie exemplaire, violent mais finalement un peu linéaire" écrivait d'ailleurs Gérard Delorme pour Première) mais dans lequel le comédien prouve une nouvelle fois qu'il sait être fort et émouvoir en même temps. "Il était important pour Angelina de trouver quelqu’un qui aurait la capacité empathique de transmettre l’esprit de cette génération (...)Il n’y a pas beaucoup de choses chez ma génération qui m’inspire. Je n’aime pas la musique, les habits, l’éthique. Mes inspirations remontent probablement plus loin dans le temps", nous a confié le comédien en janvier 2015.Plébiscité par les cinéastes, Jack O'Connell sera à l'affiche dans les prochaines années de gros projets. Il est annoncé dans le Don Quichotte de Terry Gilliam, dans Money Monster de Jodie Foster ou encore dans HHHH de Cédric Jimenez.Les poings contre les murs est à retrouver ce samedi soir à 22h30 sur Canal + Cinéma.La bande annonce du film :
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