D'Argent et de sang
Canal +

La première partie de la série de Xavier Giannoli sur l’arnaque à la taxe carbone s’est achevée ce soir.

D’argent et de sang, la série de Xavier Giannoli retraçant (de façon romancée) l’affaire de l’arnaque à la taxe carbone, est une mini-série en douze épisodes, mais qui a la particularité d’être montrée en deux temps par son diffuseur, Canal +. La partie 1 s’achève ce soir après six épisodes, un mois après le début de sa diffusion. Et il faudra attendre le mois de janvier pour voir la partie 2 – six nouveaux épisodes qui retraceront la fin de l’enquête menée par le magistrat Simon Weynachter (Vincent Lindon) sur "l’arnaque du siècle".

A l’origine, D’argent et de sang avait été envisagée comme une série de huit épisodes, mais la matière que brassait Xavier Giannoli était tellement dense et romanesque qu’elle a finalement appelé un développement plus détaillé :

"On a d’abord envisagé huit épisodes parce que cela nous semblait être le bon format, a expliqué le cinéaste. Mais au fur et à mesure que les personnages se développaient, au fur et à mesure d’un travail d’écriture qui a duré très longtemps, on s’est rendu compte qu’on pouvait faire plus long. J’avais pensé un moment pouvoir réaliser, comme Olivier Assayas avec Carlos, des épisodes plus longs que d’autres. Finalement, tout a été ramené à des épisodes de 52 minutes."

Au-delà du choix du diffuseur, y a-t-il une logique à ce découpage en deux parties ? On peut la trouver dans le titre même de la série, qui évoque à sa façon un diptyque : les six premiers épisodes se seront penchés sur les crimes "d’argent" commis par Fitous (Ramzy Bedia) et ses complices. La deuxième partie, en toute logique, se concentrera sur les crimes "de sang". Et plongera plus profond encore dans la folie de cette affaire.

D’argent et de sang, créée par Xavier Giannoli, avec Vincent Lindon, Ramzy Bedia, Niels Schneider… Sur Canal +.