Nom de naissance Alov
Genre Homme
Avis

Biographie

Aleksandr Alov est un réalisateur et scénariste russe. De son véritable nom Aleksandr Aleksandrovich Lapsker, il est né le 26 septembre 1923 à Kharkov, ville de l’actuelle Ukraine, mais dépendante de l’Union Soviétique à l’époque.Après le lycée, Aleksandr Alov s’inscrit à l’Institut national de la cinématographie VGIK où il se forme à la réalisation. Il y suit les cours d’Igor Savtchenko, et côtoie le futur cinéaste Sergei Paradjanov. Il ressort diplômé du VGIK à l’âge de vingt-huit ans et commence par travailler pour son ancien professeur, qui l’engage en tant qu’assistant pour le film Taras Shevchenko. Mais Igor Savtchenko disparaît avant la fin du tournage, ce qui amène Aleksandr Alov à reprendre les commandes du film. Il sera aidé dans sa tâche par Vladimir Naoumov. Dès lors, les deux réalisateurs s’associeront pour tous les films composant l’œuvre du natif de Kharkov.Le premier de cette série de collaborations, Jeunesse inquiète, sort en 1954 et raconte l’histoire d’un homme (Nikolaï Rybnikov) qui, revenant chez lui après avoir passé plusieurs années à l’étranger, doit faire face aux témoins de l’exécution d’un membre de l’Armée rouge (Nikolaï Krioutchkov) qu’il avait dénoncé lorsqu’il était enfant. Deux années plus tard, Aleksandr Alov et Vladimir Naoumov dévoilent le long-métrage biographique de Pavel Kortchaguine, Et l'acier fut trempé. Dans le rôle-titre, on retrouve l’acteur Vassili Lanovoi qui prête ses traits au héros communiste poursuivant son combat idéologique malgré la cécité et la paralysie dont il est atteint.En 1958, Aleksandr Alov coréalise et écrit le scénario du film Le Vent, dont l’affiche est partagée par Elza Lejdei et Edouard Bredoune. L’action se déroule l’année qui suit la révolution bolchevique, alors que la Russie est encore partagée entre les communistes et les tsaristes.Paix à celui qui vient au monde, dévoilé en 1961, remporte cette année-là le Prix spécial du jury au Festival de Venise. Comme de coutume, Aleksandr Alov et Vladimir Naoumov se partagent la mise en scène de ce film, dont le héros est Ivliev, un lieutenant qui vient d’achever sa formation dans une école de l’armée alors que la Seconde Guerre mondiale vit ses derniers jours et que l’Allemagne est envahie par l’armée soviétique. Malgré son succès à l’étranger, Paix à celui qui vient au monde est mal perçu par les autorités soviétiques. Il réalise néanmoins plus de onze millions d’entrées, et ce, malgré les restrictions dont il fait l’objet. Après avoir signé Une mauvaise anecdote en 1966, il présente, quatre années plus tard, le long-métrage La Fuite. Celui-ci suit le parcours d’un groupe de membres de l’Armée blanche, les ennemis des révolutionnaires communistes. Ils projettent de regagner la Russie après l’avoir quittée pour Constantinople suite à leur défaite.En 1978, les récompenses sont encore une fois au rendez-vous grâce au film La Légende de Till, qu’Aleksandr Alov et Vladimir Naoumov dévoilent en 1976. Reprenant le récit dont le héros est Till l’espiègle, La Légende de Till est couronné par plusieurs prix lors du Festival national de l’URSS, dont le Prix spécial du jury et le Prix de la Meilleure Image. Le duo de réalisateurs signe par la suite Téhéran-43, sorti en 1980. Le succès du film est colossal, avec plus de quarante-sept millions de spectateurs. Il met en scène Igor Kostolevsky dans le rôle d’Andreï Borodine, un espion soviétique chargé de protéger les leaders Alliés réunis à Téhéran. Ces derniers sont menacés par des tueurs à la solde d’Adolf Hitler. Une fois en Iran, le héros s’éprend d’une Française, campée par Natalia Belokhvostikova. Deux ans après la sortie de Téhéran-43, Aleksandr Alov reçoit le titre d’Artiste du peuple de l'Union Soviétique.L’année suivante, et toujours avec Vladimir Naoumov, il écrit et réalise Le Rivage. Le personnage central, l’écrivain Vadim Nikitin est interprété par Boris Shcherbakov. Dans sa dernière publication, il se remémore sa rencontre avec une Allemande alors qu’il était soldat. Il s’agit là du dernier film d’Aleksandr Alov.Le 12 décembre 1983, le cinéaste russe rend l’âme à Moscou à l’âge de soixante ans.

Filmographie Cinéma

Année Titre Métier Rôle Avis Spectateurs
1979 Teheran 43, Nid D'Espions Réalisateur, Scénariste -

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