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Oubliez la parenthèse RRRrrrr !!! : le Alain Chabat qui signe Sur la piste du Marsupilami est bel et bien celui qui dirigea la Mission Cléopâtre d’Astérix et Obélix il y a 11 ans, explosant de rire plus de 14 millions de Français au passage. Le film était un miracle en soi ; la rare comédie capable de mettre tout le monde d’accord – enfants, parents, extraterrestres –, d’allier le populaire à l’exigeant. Une anomalie qu’on contemplait depuis avec nostalgie, et qu’on aurait fini par prendre pour un mirage si ses multiples passages télé ne venaient régulièrement prouver son existence. En s’attaquant au Marsupilami de Franquin, Chabat ne vient pas seulement de concrétiser un rêve vieux de dix ans : il a réalisé un nouveau divertissement impossiblement fédérateur. Un film d’aventure qui rendrait presque réductrice l’expression « de 7 à 77 ans », vise tous les publics avec la même envie, le même devoir de ne pas les prendre pour des cons. On y retrouve l’humour corrosif et effronté de l’ex-Nul (ça, c’est pour les grands), doublé d’un sens du merveilleux hérité des cinéastes américains qu’il a vénéré dans les années 80 (ça, c’est pour tout le monde). Servi par un casting de têtes brûlées – mention spéciale au kamikaze Lambert Wilson - et les effets spéciaux les plus bluffants jamais vus en France, ce Marsupilami est un spécimen effectivement unique. Vous ne regretterez pas d’avoir fait la queue.
Toutes les critiques de Sur la piste du Marsupilami
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Le Marsupilami version Chabat, c'est un peu comme si Spielberg s'était fondu dans les Marx Brothers. Scope de rigueur, grands décors et récit 'aventure, avalanche de gags, de clins d'oeil, de références et de délires totalement incontrôlés, son film est un parc d'attraction à lui seul. Mais surtout, es gags pullulent dans tous les coins, du plus efficace au plus graveleux, sans que jamais Chabat ne perde le fil. Pourtant disparate sur le papier, le casting est au diapason de cette machine de guerre comique. (...) A mourir de rire.
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Alain Chabat fomente des coups d'État ou s'enfonce dans la jungle, (...) tout en gardant un tempo à la Belmondo. Bref, il invente une comédie d'aventures exotique et bordélique, joyeux bric-à-brac bariolé, farfelu, bourré de trouvailles délirantes. Au milieu se prélasse le miraculeux animal de Franquin, très à l'aise dans cette fatrasie qu'il enjolive de toutes les arabesques de sa queue interminable. On l'adopte!
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Le film est drôle, familiale, aventureux, absurde et surprenant.
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L'humour décalé des Nuls imprègne le film de bout en bout. Mais le résultat reste un spectacle familiale jalonné de quelques séquences cultes. (...) Lambert Wilson se livre à un numéro d'acteur qui ne passera pas inaperçu.
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[Le film] mélange gags cartoonesques, réplique cinglantes et références pop avec une touche de merveilleux qui ravira les plus jeunes grâce à un Marsu en image de synthèse craquant de réalisme.
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Sympathique et généreuse, la dernière comédie d’Alain Chabat sacrifie parfois le bon goût à l’humour potache, mais fait mouche lorsqu’elle renoue avec l’esprit décalé de ses précédents films.
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Sur la piste du Marsupilami réussit le pari d’une comédie personnelle, rassembleuse et pas racoleuse, bref d’un divertissement enjoué qui ne nuit pas à l’intelligence. Et qui confirme le talent de Chabat, figure iconoclaste d’un cinéma qu’on croyait qu’il ne ferait pas rire, mais qui n’en finit pas de faire mouche.
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Conçu pour un très jeune public, le film mise beaucoup sur la créature jaune à points noirs et sa longue queue, au design et aux effets spéciaux très réussi. (...) Jamel Debbouze fait du Jamel et Alain Chabat du Chabat. Seul Lambert Wilson surprend (...). Au final un chouette divertissement familial.
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Effet spéciaux réussis, torrent de gags et sens du merveilleux : la meilleure comédie française depuis longtemps.
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Ce "Marsupilami" s'adresse essentiellement aux jeunes enfants. Ils vont adorer cette bestiole (...). Tout fleure bon la comédie naïve, l'esprit BD et les gags façon pantalonnade.
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Autant dire que le film a ses hauts et ses bas, et que ses moments les plus délibérément loufoques (...) sont comme la contrepartie d'un dérapage un peu trop contrôlé (...) Nonobstant ces réserves (...), rien ne devrait empêcher quiconque de tenter la cure de jouvence, en empruntant à son tour la piste du Marsupilami.
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Buddy-movie fort en vannes pour génération Canal, film d’aventures rétro pour aïeuls, festival de peluche numérique pour les tout-petits : Alain Chabat manie avec adresse le spectacle pour tous.
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(...) Un cocktail de fruit frais rehaussé d'un soupçon de frissons aux poils des bras et rallongé de quelques pitreries cuisinées par Jamel Debbouze, Patrick Timsit ou Fred Testot. Je n'en commande pas des caisses, ais celui-là, je le bois sans problème.
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Alors que la plupart du temps, les comédies de ce calibre transpirent le cynisme et l’âpreté au gain, Chabat a un don particulier pour rendre tout sympathique, y compris les faiblesses de certains gags ou de la mise en scène. Son duo avec Debbouze est de toute façon une garantie d’efficacité et d’intégrité
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Comme souvent dans les films de l'ancien des "Nuls", il y a trop de personnages et quelques gags qui ne fonctionnent pas, (...) Mais l'alchimie entre Jamel et Chabat prend, de même que l'hommage au cinéma français façon Philippe de Broca avec une belle jungle lustrée et un Marsupilami déchaîné. Une sympathique sortie familiale qui tombe à point nommé à l'approche des vacances de Pâques.
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De quoi distraire les plus jeunes, mais insuffisant pour convaincre un public habitué à des idées plus audacieuses (...) A consommer de préférence en famille, le film patine un peu trop pour rivaliser pleinement avec les meilleures comédie de Chabat.
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Absurde et fantaisiste, Sur la piste du Marsupilami déroule un surréalisme familial. Nulle volonté ici d'être à la mode. Ni sexe, ni violence, ni cynisme, mais un univers de divertissement moins influencé au fond par le cinéma que par le sketch télévisuel d'antan et la bande dessinée traditionnelle (...) Celui qui leur vole la vedette, à Jamel Debbouze et à Alain Chabat, c'est Lambert Wilson, (...) Le numéro chorégraphique qu'il nous offre est kitschissime.
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Même si le film et beaucoup de temps à démarrer, et si l'ambiance reste enfantine, la bonne patte de Chabat est là, et le duo formé par les deux anciens de Canal+, en grande forme.