Toutes les critiques de States of Grace

Les critiques de Première

  1. Première
    par Laura Meyer

    C’est un tout petit film très touchant, miraculeux et fragile comme un moineau tombé du nid. À l’image des jeunes dont il parle avec une douceur réparatrice, States of Grace semble constamment sur le fil, prêt à se briser, tout en nous offrant d’intenses moments de vie. À chacune des maladresses de Destin Cretton (dont c’est le deuxième long métrage et le premier distribué en France) répondent les moments de grâce promis par le titre. Si le réalisateur prend le parti d’éviter le chantage affectif, on vous met au défi de retenir vos larmes quand un pensionnaire se lance dans un rap vengeur contre sa mère indigne ou quand le visage de l’héroïne, à l’heure du dénouement, est frappé d’une émotion qui la stupéfie. Illuminée par la générosité de l’épatante Brie Larson et par la fraîcheur du reste du casting, cette fiction en mode mineur fait voeu d’optimisme face à la tristesse d’être mal aimé par ceux qui vous ont mis au monde et la difficulté d’aimer à son tour.

Les critiques de la Presse

  1. Le Point
    par François-Guillaume Lorrain

    "States of Grace" a presque toujours la grâce, une grâce qui circule comme un fluide dans les couloirs de ce foyer. Avec délicatesse et émotion.

  2. Richard Roeper.com
    par Richard Roeper

    Un des meilleurs films de l’année et surtout un des portraits les plus réalistes sur les foyers pour adolescent et le personnel qui consacre sa vie à les aider.

  3. Le Figaro
    par Marie-Noëlle Tranchant

    Le réalisateur (...) raconte le combat d'une éducatrice d'enfants maltraités, avec humour, émotion et une formidable énergie. Même s'il y a quelques scènes mélo un peu mièvres (...), le film transmet toute la richesse de cette expérience humaine.

  4. The Atlantic
    par Christopher Orr

    Un chef d’oeuvre narratif, aussi ambitieux que humble.

  5. Gala
    par La rédaction de Gala

    Caméra souvent à l’épaule, le quasi-débutant Destin Cretton, trente-cinq ans nous offre une chronique d’une infinie délicatesse. Il a le bon goût de ne rendre jamais pesant un sujet en soit lourd, préférant suggérer qu’assener, libres d’apprécier ce qui ce joue-là, au milieu de tant de jeunesse défaite et bercée d’espoir pourtant. A voir.

  6. Boston Globe
    par Ty Burr

    Un joli film inflexible.

  7. StudioCiné Live
    par Laurent Djian

    Un film coup de coeur, délicat et envoûtant, sur l'adolescence.

  8. Les Inrocks
    par Théo Ribeton

    Cretton recrée une vision d’enfance meurtrie mais triomphale, un instant solaire à valeur de symbole. Et si le portrait de groupe qui suit est remarquable, il est surtout couronné par l’éclatante Brie Larson, de quasi tous les plans, qui réussit avec ce rôle principal (le premier de sa carrière) un joli baptême du feu.

  9. Ecran Large
    par Geoffrey Creté

    La preuve q’un phénomène indé est parfois à la hauteur de sa belle réputation.

  10. Télérama
    par Frédéric Strauss

    Une éducatrice révèle ses fêlures au contact d'une ado fragile. Le premier film simple et touchant d'un réalisateur qui s'inspire de sa propre expérience.

  11. Le JDD
    par Stéphanie Belpêche

    (...) du coeur, de la sincérité, de l’empathie pour des personnages touchants, de l’amour, de la solidarité, de l’humanité et de l’humour. On est emporté par le réalisme des situations, la fluidité de la narration et la force de l’interprétation.

  12. Têtu
    par Louis Maury

    La talentueuse distribution d’acteurs inconnus et de non professionnels et un traitement se gardant bien de verser dans l’esbroufe sentimentale et formelle font de States of Grace une très jolie surprise. On plonge entre urgence et tendresse, sévérité et rires, dans une œuvre étonnamment forte et mâture qui fait de Destin Cretton un talent plus qu’à suivre.

  13. Les Fiches du cinéma
    par La redaction de Les Fiches du Cinema

    Portrait sensible et empli d’humanité d’une éducatrice encadrant des adolescents en difficulté, States of Grace est un film lumineux et généreux en multiples émotions, porté par une impressionnante jeune actrice, Brie Larson. Une belle découverte.

  14. TLC - Toute la Culture
    par La redaction de TLC

    Un film fort, débordant de vie qui ne s’apitoie jamais sur les faiblesses des hommes.

  15. Toutlecine.com
    par Camille Esnault

    Un premier film délicat, qui, en même temps qu'il impose une actrice, Brie Larson, sur le devant de la scène, fait naître un réalisateur.

  16. Le Canard Enchainé
    par La rédaction du canard enchaîné

    Un joli équilibre soutient ce premier film. La tension monte entre des personnages ambivalents, incarnés sans fard, et le pathos, qu'on pourrait craindre est balayé par le réalisme et l'humour.

  17. A voir à lire
    par Frédéric Mignard

    Toute la sensibilité du cinéma indépendant américain des années 90 retrouvée dans cette oeuvre belle et touchante qui trouve aisément grâce à nos yeux.

  18. Globe and Mail
    par Liam Lacey

    Le climat du film est tendu et à bout de nerfs mais son empathie et sa vocation lui donne toute sa résonance et son ampleur.

  19. Detroit News
    par Tom Long

    States of grace est sournois, il vous emmène dans un autre monde puis petit à petit, les personnages se dévoilent graduellement et organiquement.

  20. 20 Minutes
    par Caroline Vié

    En se penchant sur l’expérience de la jeune directrice d’un centre pour ados en difficultés, le réalisateur séduit, émeut et fait sourire. Il rend chaque spectateur proche de personnages décrits avec une grande justesse.

  21. Metro
    par Mehdi Omaïs

    Sans négliger ses personnages, Cretton filme avec son cœur, conte avec ses tripes et réussit de fait l’impossible : transformer un sujet douloureux en feel-good movie.

  22. St Louis Post Dispatch
    par Joe William

    Un film qui paraît étouffant mais qui se révèle au contraire rédempteur et parfois même drôle, il nous fait grandir.

  23. Ouest France
    par La rédaction de Ouest France

    De l'émotion sans forcer le trait.

  24. Minneapolis Star Tribune
    par Kristin Tillotson

    Ce petit film vous donnera plus d’émotions en 15 minutes que n’importe quel blockbuster sorti cette année.

  25. USA Today
    par Claudia Puig

    Ne vous fiez pas aux titres, c’est un film profondément mémorable.

  26. L'Express
    par Sandra Benedetti

    Un premier film tout en délicatesse, réalisé par Destin Cretton qui sait les subterfuges du désespoir et ces mains tendues vers les étoiles pour avoir lui-même encadré des gosses abîmés.

  27. Newsday
    par John Anderson

    Sensible, drôle et aussi réel qu’un coup dans les côtes.

  28. Cinenews.be
    par Sophie Rizzi

    Son inspiration, Destin Cretton n’a pas été la chercher bien loin puisque lui-même a travaillé dans un foyer pour jeunes en situation difficile. Malgré les thèmes abordés, l’atmosphère n’est jamais lourde, elle est même teintée d’humour de temps à autre. Bien loin des super productions, Destin Cretton saura vous conquérir avec délicatesse.

  29. Libération
    par Olivier Seguret

    Mais cette tendreté du film est aussi une partie de son problème, elle est le révélateur d’une immaturité contaminant jusqu’à la mise en scène, qui manque de sûreté et de carrure.

  30. A nous Paris
    par Fabien Menguy

    Grace dirige avec fermeté et tendresse des mômes fragiles et déséquilibrés. Mais on découvre vite qu’ils ne sont pas les seuls dans ce cas, et l’arrivée d’une ado rebelle ainsi que la récente grossesse de Grace vont faire ressurgir ses vieux démons. Destin Cretton nous offre à travers elle un joli personnage, typique du cinéma indépendant américain. Une héroïne tortueuse, mais pleine de grâce, forcément, dans un drame sensible, malin et riche en émotions

  31. Le Monde
    par Noémie Luciani

    Un film qui vaut surtout pour ses acteurs.

  32. Time Out
    par Tom Huddleston

    Un coeur, une âme et de la personnalité mais tous comme ses personnages, c’est un film qui a besoin de calmer son rythme

  33. Positif
    par Olivier De Bruyn

    Malgré ses maladresses scénaristiques et une mise en scène parfois timide, le film, remarquablement interprété, se distingue du tout-venant (...) et rend curieux de la carrière à venir de son auteur.