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Sur le papier, le sujet de Gangster squad avait de quoi faire le film de gangsters de tous les films de gangsters : rien moins que la guerre qui opposa William Parker, le flic incorruptible qui a réorganisé le LAPD et Mikey Cohen, le truand venu de New York pour implanter un empire du crime à Los Angeles à la fin des années 40. En s’emparant du sujet, Ruben Fleisher (Bienvenue à Zombieland) a choisi de le traiter comme un cartoon pour enfants, s’éloignant de la réalité historique pour sacrifier à des conventions éculées, et réduisant du même coup la plupart des personnages à des caricatures. Nick Nolte dans le rôle de Parker a trente ans de trop, et Sean Penn est tellement couvert de prothèses qu’il a l’air de sortir de Dick Tracy. Si on oublie ce que ça aurait pu être, on peut s’amuser de la jolie reconstitution de cette période violente et pittoresque.
Toutes les critiques de Gangster Squad
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Si le film est ultra-violent, il lorgne aussi du côté de la BD. (...) Dans un même registre, il sait utiliser la gueule d'ange de Ryan Gosling pour la transformer, en un clin d'oeil, en machine de guerre. Le reste de la distribution est d'ailleurs au diapason, de Josh Brolin à Emma Stone ou Michael Peña, qui jouent tous parfaitement des archétypes. Dans cette distribution première classe, se pose, en revanche, le problème du film, celui que personne n'aurait pu prédire : l'interprétation outrée de Sean Penn en mafieux teigneux qui en rajoute dans les effets jusqu'à la faute de goût. Mais, au final, le plaisir est quand même là car Gangster Squad exécute avec style.
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Gangster Squad conserve la nervosité d’un bon film noir. On y trouve même une femme fatale (Emma Stone) en guise d’olive dans le martini. Il flotte comme un parfum désuet sur ces aventures qui prouvent que la violence des gangs ne date pas d’aujourd’hui.
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Vous aimez Chinatown, Les Incorruptibles, Scarface, L.A. Confidential ? Ce Gangster Squad est pour vous ! Orchestrée par Ruben Fleischer, réalisateur de Bienvenue à Zombieland, l’intrigue privilégie l’action à la psychologie et la subtilité n’est pas de mise. Mais le soin minutieux apporté à une reconstitution clinquante de l’époque, le rythme nerveux et les scènes de défouraillage grand cru assurent le spectacle. Le tout avec la participation d’un escadron cinq étoiles (Broling, Gosling, Nolte, Pena...) et la performance aussi géniale qu’outrancière de Sean Penn. Au côté de De Niro ou de Pacino, il rejoint le Panthéon des grandes figures du truand à l’écran !
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Dans la lignée des Incorruptibles et de L.A. Confidential, quoiqu'un cran au-dessous, Gangster Squad explore sur fond de rafales de sulfateuses et de règlements de comptes, la vie de ces grands truands qui ont fait la légende de l'Amérique du crime : Bugsy Siegel, Al Capone et Mickey Cohen.
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Les Incorruptibles du pauvre mais aussi le Mobsters (Les Indomptés) du riche. C’est une question de point de vue. Plaisant !
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Un film de gangster ultra violent, sans originalité mais élégant.
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Même s'il n'y a rien de bien nouveau, tous les codes du genre sont respectés dans ce film de gangsters qui enchaîne bastons, fusillades, coups tordus, trahison et petites pépées dans un Los Angeles de l'époque, bien reconstitué.
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Une imitation kleenex du chef d’oeuvre “Scarface”.
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Humour et baston sont au rendez-vous mais le scénario manque de finesse. En revanche, quel Casting !
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Certes, le langage est coriace et les coups pleuvent dans tous les sens mais, malheureusement, « Gangster squad » est victime de cette violence excessive.
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Un divertissement au petit air de déjà vu, mais qui compense son manque d'originalité par un peu de savoir faire.
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Le réalisateur Ruben Fleischer joue vraiment la carte de la violence mais sans vraiment de suspens et au détriment des personnages et de l’histoire.
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Un film stylisé, tiré de faits réels dans le même esprit que « Pulp Fiction ».
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L'histoire vraie d'un parrain mort dans son lit ! Sean Penn en fait des tonnes, face à une distribution au top (Josh Brolin, Ryan Gosling...), mais la mise en scène toc de Ruben Fleischer manque de souffle pour emporter ce Parrain du pauvre.
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Le problème : Penn en fait des tonnes. Regards coulissants, grommellements de bête sauvage et grimaces : on pense à De Niro dans Les Incorruptibles de De Palma, sauf que De Niro introduisait volontairement du second degré dans son interprétation d'Al Capone... Rien de tel ici.
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Beaucoup de style, qui rend service à un film sans substance.
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A Los Angeles, en 1950, la folie sanglante et la soif de pouvoir du gangster Mickey Cohen oblige la police à créer un gang de flics aux méthodes de justiciers voyous. La violence se coule dans des atmosphères rétro dignes du cinéma de studio de l'époque, séducteurs et vamp compris. Joli, plaisant, mais un peu naïf aussi.
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Dans le Los Angeles corrompu de 1949, une bande de flics idéalistes se regroupe afin de lancer une guérilla sanglante contre le parrain de la ville. Depuis son titre (‘Aventures de gangsters’ était déjà pris ?) jusqu’à son intrigue, pompée sur ‘Les Incorruptibles’ de Brian de Palma, ‘Gangster Squad’ n’a vraiment rien d’original.
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Difficile de bouder son plaisir avec ce bon petit film de gangsters qui renoue avec la tradition hollywoodienne du genre. Celle de "Scarface" et des "Incorruptibles".
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Grâce à l'interprétation impeccable de Josh Brolin et Ryan Gosling, à qui le look Incorruptibles (complet noir, borsalino et mitraillette) va comme un gant, on est captivé par ce film de gangsters de facture classique, malgré un scénario prévisible, qui ne sort jamais des rails. Seule fausse note : Sean Penn force le trait dans le rôle du mafieux impitoyable, fardé à l'excès, grimaçant, perdu dans une veste trop grande pour lui.
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Ruben Fleischer, le réalisateur de Zombieland (2009), distille une mise en scène qui marche à l’épate et aboutit à un divertissement du samedi soir. Le tâcheron remplit le cahier des charges, se fend d’une reconstitution tape à l’œil et dope le récit à l’action. Avec des œillères cinéphiliques, ça se regarde.
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Avec son casting de rêve transformé en stéréotypes, ses incohérences et ses idées involontairement parodiques, "Gangster Squad" laisse l'impression d'un grand gâchis.
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Visuellement très léché ce polar à l'ancienne n'arrive pas à se hisser à la hauteur d'un L.A. Confidential. Le réalisateur ne prend pas le temps de développer les personnalités des personnages et le rythme est ou du genou. Compte tenu du casting de haute volée, on est déçu...
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Ruben Fleischer est peut-être encore en phase expérimentale, variant ses dosages, s’essayant à tout - ou bien est-il d’ores et déjà lancé, ce qu’on ne lui souhaite pas, sur la carrière du faiseur standard. La suite nous le dira.
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Hormis l’aspect gore et c’est ce qui prédomine dans le film, c’est « L.A Confidential » avec l’écriture en moins.
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Précédé par l’odeur du scandale (une scène évoquant, hasard du calendrier, la tuerie d’Aurora), aseptisé avant sa sortie (suppression de ladite scène), Gangster Squad aura fait couler beaucoup d’encre avant même d’atteindre les écrans. Heureusement pour lui, car il est peu probable qu’on en parle après.
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Un imaginaire breveté James Ellroy transmué en chromo rétro clinquant et vide de jeu.
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Malgré un casting réussi, cette production tirée des années 40, dans l’histoire et les costumes, manque profondément d’inspiration, on est partagé entre l’ennui et l’impatience.
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Ruben Fleischer repompe sans vergogne et sans talent les Incorruptibles de De Palma, idéologie fasciste en plus
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Le réalisateur Ruben Fleischer et le scénariste Will Beall n’ont pas vraiment su choisir entre la parodie ou le film dramatique. Le résultat est donc un mélange des deux, complètement raté.
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« Gangster Squad » en film d’animation avec des animaux capricieux comme personnages principaux aurait été plus percutant et plus drôle.
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Un polar attendu, sans saveur, ni ampleur.
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Simpliste, inconséquent, sous-produit du film noir tirant sur le gris clair, mais amoureux de son propre paquet-cadeau, Gangster Squad est un thriller de chiffon.
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Ecrasé par ses ambitions démesurées de grand film, le réalisateur de "Zombieland" tente de masquer la superficialité globale, les clichés comme les raccourcis narratifs par des subterfuges (la violence gratuite, les clins d'œil ostentatoires). En fait, il fait tellement peser ses efforts de reconstitution que l'effet de séduction initial s'évapore à mesure que son pastiche avance.
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(...) Le film de Ruben Fleischer, loin de renouveler les clichés du genre, fait des grandes figures et situations du film noir le prétexte d'un film d'action assez rythmé mais guère subtil.
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C’est « L.A. Confidential » sans le scénario, « les Incorruptibles » sans le souffle épique, « Scarface » sans la dimension tragique. Bref, ce n’est pas grand-chose. Avec, en prime, un Sean Penn qui, dans le rôle de Cohen, en fait des caisses.