Devenue star grâce au succès de la série Dolmen, Ingrid Chauvin s’est mariée à l’amour de sa vie. 100% épanouie, l’héroïne de Week-end chez les toquées se sent prête pour la maternité. La belle a livré ses confidences touchantes au magazine Télé 7 Jours.
Depuis votre mariage, au Cap-Ferret, le 27 août 2011, vous restiez discrète sur votre vie privée. Pourquoi acceptez-vous d’en parler aujourd’hui?Thierry (Peythieu, ndlr) et moi ne courons pas les soirées people car nous sommes d’un naturel plutôt casanier. Mais nous n’avons rien à cacher. Mon public a été très touché par notre mariage. Comme nous recevons sans cesse des témoignages de sympathie, je trouve important de donner quelquefois des nouvelles de ma vie.Comment avez-vous rencontré Thierry, ex-producteur exécutif de la série Victor Sauvage? Il y a deux ans, j’ai croisé son regard pour la première fois, par hasard, à la galette des rois de TF1. On ne s’est plus jamais quittés. Un vrai coup de foudre, même si l’expression peut paraître un peu con con. Pourquoi lui ? J’ai le sentiment d’avoir trouvé mon double, l’homme dont je rêvais secrètement. La priorité, c’est notre couple, rester l’un avec l’autre en permanence. Deux heures sans lui et je suis perdue. On s’est même arrangés pour travailler ensemble. (Thierry est premier assistant réalisateur de Week-end chez les toquées, ndlr.)Ne craignez-vous pas de vous enliser dans une relation trop fusionnelle?On se complète, on se ressemble, on va dans la même direction. On partage le goût des choses simples : bouger, faire du ski, du vélo, du bateau ou couper un arbre dans le jardin. Avec lui, la vie à deux me paraît une évidence. Nous sommes toujours d’humeur égale, ce que je trouve très apaisant.Etait-ce votre première demande en mariage?Oui. Il me l’a proposé très vite, au bout de trois mois, mais je n’ai pas hésité une seconde. Aux yeux de notre entourage, ça semblait fou, mais pour nous, c’était une évidence. On a passé des nuits entières à se raconter nos vies. A l’aube de nos 40 ans, chacun connaissait l’autre et ses envies. Pourquoi attendre ? Neuf mois après notre rencontre, nous étions mariés!Que représente le mariage pour vous, enfant de divorcés?Ça le rend d’autant plus important. Auparavant, j’étais angoissée à l’idée que le couple se termine mal. Je voulais être convaincue de ne pas faire d’erreur.En quoi cet amour vous a-t-elle changée?Avant de rencontrer Thierry, j’étais seule et sauvage. Aujourd’hui, je me sens protégée et je n’ai plus le sentiment d’être une proie. J’ai trouvé mon équilibre. Je suis apaisée.D’où vient ce manque de confiance en vous, qui contraste avec votre image de comédienne?J’ai fait un gros travail d’introspection. J’ai passé des nuits entières à réfléchir sur ma vie, mon enfance. Un jour, j’ai eu la discussion qu’il fallait avec ma mère. Elle m’a raconté son parcours : pourquoi elle m’avait eu à 17 ans trois quarts – elle y tient!-, son mariage douloureux avec mon père, aujourd’hui disparu, leur divorce, tout aussi douloureux… J’ai apprivoisé mes névroses. Prendre des cours de théâtre m’a désinhibée. A l’écran, j’ai enfin eu des alibis en or pour camper ce que je ne suis pas dans la vie. Cela dit, vous n’êtes pas la bimbo pour laquelle on vous a, un temps, fait passer…J’ai très mal vécu cette période. Mais, en 2005, à l’époque de Dolmen, il y avait une forte demande. Il fallait faire vendre. J’ai dû prendre sur moi et, contre toute attente, la première séance photos sexy m’a aidée. A la suite de mon grave accident de voiture, en août 2003, j’étais encore fragile psychologiquement. J’avais été très abîmée et on a pris soin de moi, on m’a sublimée. Ça m’a redonné confiance en moi. Néanmoins, j’ai subi un gros retour de manivelle. J’ai eu si peur qu’on voit seulement ma plastique que j’ai préféré me mettre en retrait. Je voulais passer inaperçue. Le regard de Thierry vous aide-t-il enfin à vous assumer?Oui. Il dit souvent que lorsqu’il m’a récupérée, j’étais comme un petit oiseau tombé du nid. Je me cachais sous de grands manteaux, et il trouvait ça vraiment dommage! Aujourd’hui, j’ose à nouveau les jupes.Vous êtes une star de la fiction sur TF1. Souffrez-vous de ne pas faire une carrière plus éclectique sur d’autres chaînes et au cinéma?Beaucoup de gens pensent que j’ai un contrat d’exclusivité avec TF1. J’en profite pour préciser que ce n’est pas le cas ! Depuis le record d’audience historique de Dolmen (l’épisode 6 avait réuni 12,8 millions de téléspectateurs en 2005, ndlr), je me sens très privilégiée. Je n’ai plus besoin de passer de casting, car on m’offre des rôles sur un plateau. Il se trouve que c’est pour TF1. Quant au cinéma, si j’étais une star de la télé américaine, on aurait pu monter un film sur mon nom, aux Etats-Unis. Mais, en France, les vedettes du petit écran sont généralement tricardes sur le grand ! Vous ne cachez pas votre profond désir d’avoir un enfant. Mettrez-vous votre carrière entre parenthèses? Au contraire, je m’imagine très bien tourner enceinte! J’ai d’ailleurs déjà évoqué le sujet sérieusement avec la production des Toquées. Je pense que je serai une vraie maman poule et que je n’hésiterai pas à emmener mon bébé sur les plateaux de tournage.Vous n’aviez pas envie d’être mère auparavant?Si, j’ai eu très tôt un désir d’enfant. Mais je ne voulais pas reproduire le schéma familial. Et, surtout, il fallait trouver le papa idéal. Avec Thierry, je sais que je peux fonder une famille, et que notre bout de chou grandira dans un univers aussi équilibré qu’harmonieux. Interview: Emmanuelle Touraine du magazine Télé 7 Jours
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