Alors qu'hier soir dans Des Paroles et des actes sur France 2, David Pujadas recevait pour la deuxième fois François Bayrou, Éva Joly, elle, s'est indignée de ne pas encore avoir été invitée dans l'émission politique pour défendre son programme. Elle demande à France Télévisions de rétablir ce problème d'équité dans les temps de parole.
Alors qu'hier soir dans Des Paroles et des actes sur France 2, David Pujadas recevait pour la deuxième fois François Bayrou, Éva Joly, elle, s'est indignée de ne pas encore avoir été invitée dans l'émission politique pour défendre son programme. Elle demande à France Télévisions de rétablir ce problème d'équité dans les temps de parole.Dans une lettre ouverte que Sergio Coronado, le porte-parole d'Éva Joly, a publié hier sur le site de campagne de la candidate, celui ci dénonce le manque d'équité dans les temps de parole entre les candidats à la présidentielle dans l'émission Des Paroles et des actes. Certains candidats étant invités plusieurs fois et d'autres, comme Éva Joly, pas du tout. Il accuse dans le même temps le service publique de choisir à la place des électeurs."En effet, la chaine a reçu Marine Le Pen trois fois depuis le début de la programmation de cette emission. Elle recevra pour la seconde fois François Hollande la semaine prochaine. Elle a ouvert une tribune largement prolongée à Nicolas Sarkozy et a invité Jean-Luc Mélenchon deux fois. (...) Au lieu d’éclairer le choix des électeurs, le service public a-t-il décidé de choisir à leur place ? La question est désormais posée. À ce jour, il semblerait que l’élection présidentielle se résume aux cinq candidats susnommés."Le porte parole de la candidate continue en affirmant que "la promesse d’une invitation de la candidate d’Europe Écologie Les Verts, Eva Joly, faite dès le mois de septembre, n’a pas été tenue, malgré les multiples sollicitations de son équipe de campagne." Mettant de côté le fait que Éva Joly avait annulé au dernier moment sa participation à l'émission le 17 novembre dernier, où elle devait intervenir un petit moment, en tant que contradicteur de Jean-François Copé.Sergio Coronado accuse donc France Télévisions et le service publique, de manipuler les électeurs et de "la boycotter" contribuant "notamment à escamoter les enjeux environnementaux du débat public", et menace France Télévisions de saisir le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel si l'émission ne remédie pas à ce déséquilibre dans les temps de parole.Car, en effet, si jusqu'au 19 mars le temps de parole entre les candidats peut, ne pas être parfaitement égal, les émissions et chaînes de télévisions doivent tout de même respecter une certaine équité dans les temps de parole accordés aux candidats. Équité qui d'après le porte parole d'Éva Joly n'est pas respectée.
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