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Demander à quelqu'un de vous dire de quoi parle le nouveau film de Terrence Malick avec des mots est aussi simple que de demander à son voisin de mimer le concept de postmodernisme avec des marionnettes de doigts. Ouais, c'est ça : impossible. Normal. Comme le disait Ben Affleck : « A coté de  A la merveilleTree of Life  c'est Transformers ». On l'a dit (et c'est ce qu'expliquent magistralement les making of) : A la merveille est un trip sensualiste d'une beauté ensorcelante. Pas vraiment d'histoire (sinon celle d'un couple qui se trouve au Mont St Michel, qui rompt avant de renouer), pas de logique, mais des sensations, une beauté unique, et cette façon renversante de faire écho à nos histoires personnelles par la seule grâce de la mise en scène et du montage.  Du coup, quand on se retrouve face à Olga Kurylenko, avocate passionnée et passionnante du film, on ne pense pas à lui demander de quoi parle A la merveille, ni qui est vraiment son personnage, Marina. Non, on cherche plutôt à savoir comment travaille Terrence Malick, dernier (vrai) génie du cinéma encore en activité. Et ses réponses sont aussi belles et aussi douces que les images du vieux Terry.A la merveille sort mercredi en salles. Et si vous ne devez voir qu'un film cette semaine, ce devrait être celui-là