La star et le réalisateur de Terminator : Dark Fate ont trouvé que le pouce levé du T-800 disparaissant dans la lave était trop sentimental.
Peu importe sa manière de mourir, il reviendra. Même s’il s’agit d’une machine différente, l’androïde de combat T-800, incarné par Arnold Schwarzenegger, garde une place centrale dans la franchise Terminator. Pour le sixième opus, qui se veut la suite directe du deuxième épisode intitulé Jugement Dernier, l’acteur était donc de retour aux côtés d’un autre vétéran : Linda Hamilton. Aux commandes, c’est Tim Miller, réalisateur de Deadpool qui s’est chargé de réaliser le long-métrage. Et une chose est sûre, le cinéaste et l’interprète de l’iconique Sarah Connor sont d’accord sur un point : la fin de Terminator 2 ne leur convient pas.
Terminator : Dark Fate, retour aux armes [critique]Comme ils l’indiquent auprès de Cinemablend, la faute revient à ce dernier plan du T-800, alors qu’il disparaît peu à peu dans du métal en fusion : la dernière image du robot, devenu père de substitution et ami pour le jeune John Connor, est un pouce en l’air. "Je peux juste dire que ce n’est clairement pas ma partie préférée du film," a lâché Miller, avant d’ajouter : "Le fait que d’autres l’apprécient relève de l’âge auquel on a vu le long-métrage. Parce que, quand j’ai vu Terminator 2, j’avais 27 ans, vous voyez ? L’une des premières choses que j’ai demandée à Linda a été : "Qu’est-ce que tu penses de ce moment avec le pouce levé ?" Et elle m’a juste répondu : "Non." Alors j’ai compris que ce serait bon, on était sur la même longueur d’ondes. Mais James Cameron adore cette scène. Beaucoup de gens l’aiment. Pour moi, je ne sais pas, je sais bien que c’est iconique, mais peut-être que je trouve ça trop sentimental." Comme quoi, même un robot stoïque campé par Arnold Schwarzenegger peut dégouliner d’un trop-plein d’émotions lorsqu’il se sacrifie pour sauver l’humanité.
Terminator : Dark Fate est actuellement dans les salles depuis le 23 octobre.
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