Synopsis
Ayant hérité des mains d'un marin d'une carte mentionnant l'emplacement d'un trésor, un jeune garçon s'embarque pour l'ile mystérieuse, où il doit affronter l'un des hommes d'équipage, décidé à lui voler son bien.
L'ile au tresor
Titre original |
OSTROV SOKROVICHTCH |
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Réalisé par | Evgueni FREIDMAN |
Avec | Boris Andreev , Assen LAANEMETS |
Distributeur | AUDIPHONE |
Année de production | 1979 |
Pays de production | RUSSIE |
Ayant hérité des mains d'un marin d'une carte mentionnant l'emplacement d'un trésor, un jeune garçon s'embarque pour l'ile mystérieuse, où il doit affronter l'un des hommes d'équipage, décidé à lui voler son bien.
L’île de loisirs de Cergy-Pontoise n’est pas un terrain vierge au cinéma : en 1987, Eric Rohmer y tournait L’ami de mon amie. Si L’île au trésor nourrit bien une filiation géographique avec le dernier volet du cycle Comédie et Proverbes, c’est surtout dans le marivaudage des Contes de juillet du même Brac (en salles le 24 juillet) que la patte rohmérienne se fait le plus ressentir. Mais revenons sur L’île. C’est dans cette oasis cerclée par l’Oise que les habitants de la banlieue parisienne et des alentours viennent s’offrir une parenthèse oisive. On y croise des gens de conditions sociales et ethniques variées. Qu’ont en commun ces gamins en pleine incruste illégale avec ce prof retraité cherchant difficilement à sortir de sa solitude, ces ados flirtant sur des flyboards et ce couple d’immigrés afghan au passé douloureux, les souvenirs tourmentés de ce veilleur de nuit guinéen et les sourires radieux de cette famille philippine ? Brac tisse un lien secret entre eux, sans commentaires. Les blocs de temps s’agrègent organiquement, dessinant, telles les pièces d’un puzzle impressionniste, un territoire pacifié, presque utopique. Ça et là, on reconnait un personnage déjà présenté auparavant, au détour d’un second plan, d’une remarque. C’est le cas de l’attachant playboy Jérémy, Dieu du pédalo pour qui tout parait "magique". Son insouciance, déjà gâtée par la mélancolie d’un Eden en voie d’obsolescence, donne à ce documentaire choral alternant rires et spleen sa belle note douce-amère.