The Face of Love

Sur le papier, ce (faux) remake de Sueurs froides mâtiné de Sous le sable a de quoi séduire et la présence d'Annette Bening, d'Ed Harris et de Robin Williams dans les rôles principaux, de quoi allécher. Mêlant le deuil impossible, la « deuxième chance » et l'amour au-delà de la mort, les problématiques sont nombreuses et intéressantes. Les acteurs (malgré un rôle trop épisodique pour Williams), la justesse de leurs émotions sont, à l'arrivée, le seul atout de ce mélo mal fichu. Impossible, pour commencer, de gober que jamais Tom, dont le premier geste est de chercher Nikki sur Internet, ne réalise sa ressemblance frappante avec le défunt mari de celle-ci, un architecte célèbre dont la photo doit forcément hanter la Toile. Le château de cartes s'effondre assez vite car le scénario ne tient pas ses promesses. On se console avec les décors : la splendide maison et quelques belles balades dans les jardins ou à l'intérieur du Lacma, musée de Los Angeles.

Beaucoup risquent de trouver l’intrigue discutable et l’attitude des protagonistes déplorable mais pour ceux qui ont déjà expérimenté la perte et la douleur, ce film vous bouleversera.

La romance, la douleur, l’âge mur, la désillusion et le désespoir sont les thèmes principaux de ce film, cette histoire est néanmoins très attachante.

Le regard bleu d'Ed Harris et le sourire radieux d'Annette Bening offrent un rempart infranchissable aux doutes et, si la muraille se lézarde un peu sur la fin, on n'en voudra à personne.

Un scénario et une mise en scène à la douceur et à la précision rares portés par deux acteurs au diapason pour un film qui rend hommage de la plus belle des manières à Sueurs froides de Sieur Alfred Hitchcock.

Le début de The Face of Love rappelle certains éléments de l'intrigue de Vertigo, et des références-hommages au chef-d'oeuvre de Hitchcock sont égrenés au fil du film. Le cinéaste, qui en est seulement à son deuxième long métrage, ne s'est pas aidé en invitant les comparaisons avec le maître de la tension. N'est pas Hitchcock qui veut.

Hélas, le film est sans surprise. Restent deux acteurs, beaux et justes, assumant leurs rides et jouant avec fougue la passion comme si c’était leur dernière chance.

Ce qui est évident dans ce film, c’est ce qui se passe dans les yeux de Bening, dans son sourire complexe et dans son calme éloquent.

Ce film est au final un mélange d’Hitchcock et de soap opera.

Une réflexion sur la douleur et le désir d’avancer.

Bening est le seul frisson provoqué et il en vaut vraiment la peine.

The face of love est incomplet mais il soulève des questions si fascinantes qu’il mérite d’être vu.

The face of love réussit l’exploit de nous emporter dans une histoire a priori absurde sans jamais avoir recours à des explications qui ne pourraient qu’être décevantes. (...) Présenté au Champs-Elysées Film Festival, ce drame romantique indépendant sait se faire troublant grâce à un scénario original et une Annette Bening formidable.

Cette histoire coule et tâche comme du mascara bon marché.

Bening et Harris sont des acteurs formidables, ils interprètent leurs rôles le plus justement possible essayant d’évincer le ton mou et invraisemblable du scénario.

Les 10 premières minutes annoncent parfaitement pourquoi et de quelle manière le film va être médiocre.

Arie Posin a beau vouloir rendre hommage à Hitchcock, ce mélo convenu ne suscite ni sueurs froides, ni vertige.

Étrange mélodrame citant Sueurs Froides de Hitchcock - parfois même jusqu'au décalque -, visant une ampleur minimale et privilégiant les bons sentiments au trouble. Annette Bening, sobre et émouvante, sauve toutes les scènes.