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PHOTOS - Mel Gibson : "Le cinéma français est très frugal"

Mel Gibson lors du Festival du Film de Karlovy Vary

Mel Gibson lors du Festival du Film de Karlovy Vary

Mel Gibson lors du Festival du Film de Karlovy Vary

Mel Gibson lors du Festival du Film de Karlovy Vary

Mel Gibson lors du Festival du Film de Karlovy Vary

A l'honneur lors du Festival du Film de Karlovy Vary, en République Tchèque, où il a reçu un Crystal Globe pour l'ensemble de sa carrière et sa contribution au Septième Art, Mel Gibson s'est entretenu avec le magazine Variety.L'acteur, qui a assisté à une projection en plein air de Mad Max, évoque notamment les disparités entre Hollywood et le cinéma indépendant et revient sur son expérience avec l'industrie cinématographique française sur Blood Father :"Vous venez de terminer Blood Father du réalisateur français Jean-Francois Richet, produit par la société parisienne Why Not Productions, et soutenu par la boîte française Wild Bunch. Est-ce que c'est rafraîchissant de travailler hors du système hollywoodien, avec des compagnies et des réalisateurs étrangers ?"- C'est fun. J'aime leur enthousiasme. Et ils sont très frugaux car ils n'ont pas le choix, ils n'ont pas l'aide financière d'Hollywood, il n'ont pas ce soutien. Alors ils doivent être capable de creuser comme des chiens renifleurs et de déterrer les pièces d'or en fournissant le moins d'effort possible. Enfin, il ne s'agit pas vraiment d'un effort minimum car il y a beaucoup de dur labeur derrière tout ça, mais ils doivent être capables de faire ça rapidement. Et j'aime ça."Mel Gibson, qui n'est pas étranger aux propos polémiques, livre également une description très imagée et sans concession du cinéma indépendant : "Il y a bien plus d'obstacles à franchir en tant qu'indépendant. Vous allez vous faire dépouiller, violer et tabasser. Ça fait partie du jeu. Il y a beaucoup de requins dans l'eau."Dans Blood Father - actuellement en post-production  - le héros de Braveheart campe un ancien détenu, qui retrouve sa fille de 16 ans (Erin Moriarty) et tente de la protéger des trafiquants de drogues qui en veulent à sa vie.