Le magazine entend réhabiliter les grandes oubliées de cette catégorie, qui ne comporte cette année que des hommes.
À l’annonce des nominations pour la 48ème cérémonie des César ce mercredi 25 janvier, l'absence de femmes dans la catégorie "meilleure réalisation" a largement été pointée du doigt par l'association 50/50, qui a appelé à "plus de parité et de diversité au sein de l’industrie audiovisuelle". Cette annonce intervient au terme d'une année 2022 pourtant marquée par un grand nombre de films réalisés par des femmes, tels que Les Enfants des Autres de Rebecca Zlotowski, Saint-Omer d’Alice Diop, ou encore Falcon Lake de Charlotte Le Bon, qui ont tous été salués par Première et la presse spécialisée.
Pour faire face à cette discrimination, le magazine féminin Causette* organise un concours destiné exclusivement aux réalisatrices, à l'image du Prix Alice Guy, qui récompense depuis plusieurs années le film d'une réalisatrice. Intitulée « Prix Cléopâtre », il a pour ambition de réhabiliter ces cinéastes snobées de la 48ème compétition des César, signe d'un nouveau pas en arrière malgré une évolution promise par la présidente de l’Académie Véronique Cayla en 2021.
César 2023 : le collectif 50/50 dénonce un "pas en arrière" en termes de "parité et de diversité"Après avoir fait une pré-sélection de plusieurs films sortis en 2022 et réalisés par des femmes, le magazine a choisi 6 cinéastes en lice pour recevoir le prix : Alice Diop pour Saint-Omer, Rebecca Zlotowski pour Les Enfants des Autres, Alice Winocour pour Revoir Paris, Patricia Mazuy pour Bowling Saturne, Blandine Lenoir pour Annie Colère et Charlotte Le Bon pour Falcon Lake.
Les votes pour le Prix Cléopâtre, que vous pouvez retrouver ici, sont ouverts jusqu’au 10 février sur le site de Causette.
Les votes pour le Prix Alice Guy, dont c'est le dernier jour, sont disponibles ici.
*Causette, tout comme Première, est édité par le groupe Hildegarde.
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