Le numéro de juin arrive déjà dans les kiosques.
Alors que les cinéphiles ont les yeux tournés vers le festival de Cannes, Première prend de l'avance et vous propose dès ce mercredi le sommaire du numéro de juin. Pour ce n°541, c'est Harrison Ford qui est en couverture, afin de fêter comme il se doit son ultime retour dans le costume d'Infiana Jones. Le Cadran de la destinée, de James Mangold, sera d'ailleurs l'un des événements de de cette 76e édition sur la Croisette, même en étant projeté hors compétition ! C'est donc en toute logique qu'il ouvre notre dossier spécial Cannes.
Indiana Jones 5 : James Mangold promet de faire sa "meilleure version de Steven Spielberg"Première a également rencontré Damien Chazelle, pour revenir sur le succès en France de Babylon, Franck Gastambide, qui nous présente sa nouvelle comédie, remplie d'action, Medellin (à découvrir sur Prime Video), ou encore Rob Marshall, le réalisateur de la version live de La Petite sirène. Quant à Louis Leterrier, il revient pour nous sur le meilleur de la saga Fast & Furious, à l'occasion de la sortie du 10e opus, qu'il a mis en scène en remplacement de Justin Lin.
La rédaction propose aussi aux lecteurs des portraits de Camille Chamoux (super dans Le Processus de paix, qu'elle a co-écrit) et du toujours excellent Pierfrancesco Favino (intense dans Dernière nuit à Milan), ainsi que des focus sur le joli film d'animation Marcel le coquillage (avec ses chaussures), sur le très attendu The Flash, d'Andy Muschietti, qui verra notamment revenir Michael Keaton en Batman, et sur le Superman de Richard Donner. La Warner Bros vient de restaurer ce film de 1978 en 4K, et cette réédition est superbe.
Dans les salles obscures, en plus des films cités ci-dessus et de ceux qui seront dévoilés dans le cadre du festival de Cannes (que nous chroniquerons sur premiere.fr au fil de l'événement), vous trouverez les critiques de Jeanne du Barry, Limbo, Les Gardiens de la Galaxie – Vol. 3, Omar la fraise, Renfield, Sick of Myself, Marinette, Carmen... En streaming et séries, zoom sur Peter & Wendy, de David Lowery, Citadel, la saison 2 de Jeune et Golri ou le nouveau documentaire sur Arnold Shwarzenegger conçu par Netflix à l'occasion de la diffusion de son show d'action Fubar. Côté classiques, en plus de Superman, la rédaction chronique les nouvelles éditions de Tetsuo, Massacre à la tronçonneuse ou encore du Festin nu.
Et c'est Audrey Diwan, la présidente du jury de la Semaine de la critique 2023, qui a accepté de se prêter au jeu du "film qui...".
Bonne lecture !
Voici l'édito de ce n°541 :
Marches attaque
Il y a quasiment un an jour pour jour, sur la scène du Palais des Festivals, Vincent Lindon évoquait « les tourments d’une planète qui saigne, qui souffre, qui étouffe et qui brûle dans l’indifférence des pouvoirs ». Un an plus tard, le constat est aussi sombre : la planète saigne encore, l’Ukraine et la Russie sont toujours en guerre et la France vit au rythme des bruits de casseroles... Autant dire que l’ambiance n’est pas à la fête et que, cette année encore, personne n’aura vraiment envie de danser sur le tapis rouge.
Pourtant, dans ce marasme, une bonne annonce vient redonner un peu d’espoir : les salles se remplissent à nouveau. Les chiffres de fréquentation repartent à la hausse et retrouvent quasiment des niveaux d’avant-Covid. Ça ne veut pas dire que tout va bien (loin de là), mais c’est un bon indice d’un début de résilience. Et, pourquoi pas, rêvons un peu, les premiers signes d’un retour à la normale.
C’est ce que voulait dire Thierry Frémaux lorsqu’il annonçait, lors de sa traditionnelle conférence de presse, un Festival de Cannes plus resserré, plus ramassé, et qui devrait mélanger vieux habitués et nouvelles promesses. La grand-messe de la cinéphilie mondiale s’ouvre alors que le monde marche sur un fil. On devrait avoir de nombreux témoignages de cette situation sur le grand écran de l’amphithéâtre Lumière...
Gaël Golhen, rédacteur en chef
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