Sommaire de Première n°546 avec Gilles Lellouche, Eva Green, David Fincher, Timothée Chalamet...
Première

C'est Noël en avance : l'ultime numéro de 2023 arrive en ce mercredi dans les kiosques.

Gilles Lellouche est en couverture du dernier Première de 2023. Logique, tant à l'heure du bilan, l'acteur et réalisateur a eu une année bien remplie : en plus de porter Soudain seuls, de Thomas Bidegain, avec Mélanie Thierry, il a mis en scène L'Amour ouf, une fresque romantique avec Adèle Exarchopoulos et François Civil dont il a récemment bouclé le tournage. Il nous parle de tout cela en détails au cours d'un long entretien.

Gilles Lellouche et Mélanie Thierry sont Soudain Seuls [bande-annonce]

La rédaction a également rencontré David Fincher, qui décrypte pour nous son étonnant thriller, The Killer, depuis peu visible sur Netflix, ainsi qu'Eva Green, au coeur de la suite des Trois Mousquetaires, dans la peau de Milady, ou encore Paul King, le réalisateur des géniaux Paddington, qui reviendra à Noël avec Wonka, son préquel de Charlie et la Chocolaterie porté par Timothée Chalamet.

Première vous propose aussi des portraits de Kôji Yakusho, vainqueur du prix d'interprétation à Cannes pour Perfect Days, de Wim Wenders, Claire Pommet, alias Pomme, qui fait ses premiers pas au cinéma dans La Vénus d'argent, d'Héléna Klotz, et Sam Esmail, le créateur de Mr. Robot, se charge de nous livrer celui de la star Julia Roberts, qu'il vient de diriger dans Le Monde après nous. Sans oublier une poignée de focus sur des films, séries et même jeux vidéo captivants : tout d'abord "le sommet de SF made in France" Mars Express, mais aussi Shin Godzilla, Alan Wake 2 et la future édition de Séries Mania, dont nous avons réuni pour une photo collector les principales révélations.

Sommaire de Première n°546
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Côté critiques, en plus des films cités ci-dessus, vous trouverez aussi nos avis sur Napoléon, Rien à perdre, L'Arche de Noé, Dumb Money, La Tresse, Bâtiment 5, Les Inséparables, Past Lives, Sirocco et le royaume des courants d'air... En streaming, zoom sur Fingernails ou Thriller 40, et en séries, ce sont notamment The Curse, Tout va bien et L'Attaque des titans qui sont chroniqués. Les classiques de cette fin d'année se nomment Les Autres, La Planète sauvage, Zu les guerriers de la montagne magique ou encore Land of the Dead.

Quant au "film qui...", ce mois-ci c'est Alma Jodorowsky, à l'affiche de la série Split, d'Iris Brey, qui se prête au jeu.

Bonne lecture !

 

Voici l'édito de ce nouveau numéro :

Amère victoire

118 jours ! C’est la durée de la grève inédite qui aura fait trembler tout Hollywood. Après le syndicat des scénaristes, celui des acteurs aura donc réussi à imposer ses termes à l’alliance des studios et à faire capituler les plus grosses corporations (qui avaient entamé le conflit en pensant naïvement que les représentants des artistes seraient conciliants). Le SAG-Aftra a ainsi obtenu une nouvelle convention collective de trois ans, une revalorisation des salaires minimum, des garde-fous face à l’intelligence artificielle ainsi qu’un système de prime pour les rediffusions en streaming. Du jamais-vu ! Comme Jamie Lee Curtis l’écrivait sur Instagram quelques instants après l’annonce du deal, « la persévérance paie ! ».

Hollywood a en effet découvert que l’usine à rêves ne tournait pas toute seule et s’est fait violemment rattraper par le réel. Pourtant, la vraie question à poser maintenant n’est pas de savoir ce qui paie, mais plutôt qui va payer ? Pendant 118 jours, les 160 000 membres du SAG-Aftra (et les 2,5 millions de personnes qui dépendent financièrement des tournages) n’ont touché aucun salaire : ils sortent essorés de ces interminables négociations – l’acteur de série Kevin Zegers expliquait le 8 novembre que « si ça ne s’était pas fini aujourd’hui, il y aurait eu des émeutes ». Mais les studios ont aussi perdu énormément d’argent dans l’histoire. On parle de plus de 5 milliards de pertes et tout le monde redoute ce qui va suivre : dans les mois qui viennent, il pourrait y avoir moins de productions, moins de films et moins de séries. Donc moins de boulot. L’industrie est sortie de la grève, mais sans doute pas de la crise.

Gaël Golhen, rédacteur en chef

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