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Dans la famille Becker, je voudrais le petit-fils... Après Jacques et Jean, c’est au tour de Louis de passer derrière la caméra. Pas un novice du cinoche, le Louis. Biberonné au 7e Art, il a usé ses fonds de culotte sur des plateaux divers et variés, en tant qu’assistant réalisateur puis producteur. Histoire de reprendre le flambeau, il a choisi d’adapter un roman de François d’Épenoux, comme papa l’avait fait avec Deux Jours à tuer. Le résultat laisse songeur. Non pas que l’on puisse soupçonner une quelconque mauvaise foi dans tout ça : la bonne volonté de chacun est évidente, d’Olivier Baroux, parfait en meilleur pote bourrin, à Hélène Fillières. Mais il aurait fallu plus que de la conviction pour réussir à slalomer entre les balises d’un sujet aussi rebattu. Juste un peu
d’intuition, en fait. Celle qui empêche de coller une chanson doucereuse sur une scène qu’elle illustre, au point de la gâcher. De ces petits riens qui font un tout, comme dirait l’autre.
Toutes les critiques de Les papas du dimanche
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Le sujet n'est pas très original, la mise en scène, bien pépère et le trop plein de musique surligne les sentiments. (...) Mais , il y a les comédiens, trois gamins épatants de naturel...
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Ce premier film du fils de Jean Becker (L’Été meurtrier) aurait été parfait pour les défunts Dossiers de l’écran sur le thème du divorce. Malheureusement, le réalisateur se contente d’enfiler les clichés, entre le papa-nounours-belle gueule (Thierry Neuvic, qui devrait bientôt incarner Yves Montand à l’écran) et des situations plus convenues les unes que les autres. Les Bisounours ne sont pas très loin.
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Si le sujet est dans l'air du temps, la réalisation France 3 Poitou-Charentes semble d'un autre siècle et affadit un scénario sentimental déjà très balisé.
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Quand il n'est pas confronté à l'image de Thierry Neuvic en pleurs, le spectateur subit une enfilade de répliques téléphonées et de situations que l'auteur ne se donne pas la peine de rendre crédibles.
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Louis Becker signe un film bien conventionnel.
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L'histoire sans surprise d'un père divorcé qui doit reconstruire sa vie avec ses deux enfants. Des bons comédiens, mais on reste à la surface des choses. Plus un télé-film qu'un film.
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Thierry Neuvic est vraiment un acteur formidable. Ce papa poule émouvant parvient à nous embarquer dans son sillage, tout comme Olivier Baroux (l’inévitable pote compatissant) et la belle Hélène Fillières, idéale amoureuse pour un horizon plus radieux
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Malgré une interprétation honnête d'où émerge Olivier Baroux, ce mélo pétri de bons sentiments jette sur la société d'aujourd'hui un regard trop vieillot pour convaincre.