Toutes les critiques de Le médecin de famille

Les critiques de Première

  1. Première
    par Bernard Achour

    À condition de passer outre un titre et une affiche française déprimants, c’est l’une des pépites du dernier Festival de Cannes qui attend le spectateur. Soit un cauchemar ouaté visuellement splendide, dans lequel une fillette, dans les années 60, est envoûtée par le charisme d’un mystérieux client de la maison d’hôtes que tiennent ses parents en Patagonie : un certain Josef Mengele. Cousin réaliste du Labyrinthe de Pan, le film véhicule une épouvante comparable. C’est dire la révélation.

Les critiques de la Presse

  1. Positif
    par Yann Tobin

    La maîtrise de la réalisatrice mène avec un suspense constant une intrigue labyrinthique.

  2. A voir à lire
    par Mathilde Parapiglia

    Un comportement presque incompréhensible aux yeux du spectateur tant Alex Brendemühl, dans la peau de Josef Mengele, semble incarner le mal en personne. L’acteur est fascinant par la justesse de son jeu, la figure insupportable qu’il parvient à porter à l’écran.

  3. Têtu
    par Louis Maury

    Puenzo tente – et réussit – un pari: un thriller intime, vu à travers les yeux d'une préadolescente. Et exhume une réalité occultée, celle des nazis ayant transposé leur mode de vie et leur idéologie au cœur de la pampa après 1945. Alex Brendemühl (qui incarne en fait Mengele) trouve le juste équilibre entre la composition d'une figure réelle et une bienvenue liberté romanesque. Et campe un monstre ô combien fascinant. Au cœur d’une nature impressionnante, on est emporté par cette histoire inspirée de faits réels.

  4. Ecran Large
    par Stéphane Argentin

    Une multitude de thèmes autour du nazisme post WWII qui donne lieu à un long-métrage captivant mais presque trop dense pour seulement 90 minutes de film.

  5. Toutlecine.com
    par Laura Terrazas

    Le Médecin de famille est un film délicieusement dérangeant et sombre, porté par une mise en scène subtile, un peu trop peut-être ?

  6. Nouvel Obs
    par Bernard Achour

    Signé Lucia Puenzo (fille du grand Luis), d’après son roman, "Wakolda", un conte cruel dont la splendeur formelle n’a d’égale que la magnifique toxicité.

  7. Le Parisien
    par Hubert Lizé

    Malgré des ficelles un peu épaisses, ce drame argentin, tourné dans des décors magnifiques, raconte à la manière d’un thriller historique la traque aux criminels nazis réfugiés en Amérique du Sud. Et, en l’occurrence, un certain Josef Mengele.

  8. Le Canard Enchainé
    par David Fontaine

    Portant à l'écran le roman Wakoda, Lucia Puenzo, perd en chemin une part de la force du livre, qui se concentrait sur le point de vue du médecin nazi en fuite Mengele. Le film n'a pas l'inquiètante étrangeté du roman.

  9. Pariscope
    par La rédaction de Pariscope

    « Le médecin de famille » est une oeuvre dérangeante, troublante même, qui traduit parfaitement l’atmosphère de suspicion et la traque de ces grands criminels de guerre qui durant la seconde partie du 20e siècle tentèrent, en y parvenant souvent, de fuir la justice des hommes.

  10. Les Fiches du cinéma
    par Nathalie Zimra

    Un travail un peu académique quoique plutôt abouti, et porté par l'idée qu'on peut tout changer d'un homme, sauf ses obsessions.

  11. Critikat.com
    par Carole Millerili

    Loin de la simple fiction historique, ce film d’atmosphère cherche à développer un malaise latent, mais ses intentions confuses et un suspense inutile le condamnent à demeurer sur un mode mineur.

  12. Evene
    par Claire Pérez

    Des faits historiques authentiques, un drame familial et psychologique et des contours de thriller, où le méchant est un dangereux indésirable obsédé de la génétique, recherché par le Mossad. Autant d’éléments qui ont permis au « Médecin de famille » de représenter l’Argentine aux Oscars en 2014, à la suite du policier « Dans ses yeux », lauréat de 2010.

  13. Le Figaro
    par Marie-Noëlle Tranchant

    Au fin fond de la Patagonie, en 1960, un étranger s’immisce dans une famille. Il est médecin, et prétend aider la petite Lilith, qui a des troubles de croissance. Le drame psychologique vire insensiblement au thriller historique autour d’une figure de l’eugénisme nazi. Sobre, subtil, et très maîtrisé.

  14. Télérama
    par Pierre Murat

    Un conte étrange, presque fantastique, où la réalisatrice dénonce son pays, refuge de nombreux criminels nazis...

  15. Paris Match
    par Yannick Vely

    La thèse poursuivie par la réalisatrice de «XXY» est passionnante : loin de s’arrêter à ses sombres expérimentales dans les camps de la mort, Josef Mengele aurait poursuivi ses travaux génétiques en Amérique Latine, prenant pour cobayes les enfants des locaux. Dommage qu’elle chlorophorme son récit par une volonté – compréhensive – de ne jamais provoquer d’empathie pour le «monstre», même s’il ait regardé à travers les yeux d’un enfant. Et quand le film s’emballe, on reste extérieur au suspense, surtout si l’on connaît la suite et la fin de l’histoire.

  16. Le JDD
    par Barbara Théate

    L’image est élégante, l’ambiance étrange, mais le mystère se délite. La réalisatrice argentine ne maîtrise pas son scénario, ouvrant des pistes qu’elle ne referme pas.

  17. StudioCiné Live
    par Laurent Djian

    Un film sans grand intérêt, qui se disperse dans trop de registres différents.

  18. Excessif / TF1 News
    par Romain Le Vern

    Un conte sans féérie ni happy-end. Seulement, et c'était déjà le cas avec "XXY" (2007), Lucia Penzo s'obstine à vouloir traiter un trouble sans jamais le créer. Et son film, petit bras, de ressembler à un instrument d'observation. D'aucuns trouveront cette mise à distance et cette retenue respectables. Mais difficile de ne pas y voir la roublardise de Penzo, planquée derrière un standing auteur, comme sa fascination et sa complaisance même pas assumées pour l'organique et la morbidité.