Toutes les critiques de Hanna

Les critiques de Première

  1. Première
    par Mathieu Carratier

    Imaginez Léon et La Mémoire dans la peau se rendant main dans la main à une rave en se racontant des contes des frères
    Grimm, et vous aurez un aperçu de la folie qui parcourt cette oeuvre radicalement différente. Wright signe autant une fable fantastique (avec Cate Blanchett dans le rôle du grand méchant loup) qu’un film d’action globe-trotteur (Saoirse Ronan ressemble parfois à une mini- Jason Bourne, cherchant les clés de son passé aux quatre coins du monde, en cassant deux ou trois bras au passage), le tout rythmé par une bande-son complètement dingue des Chemical Brothers. Les meilleures scènes d’Hanna sont celles où le réalisateur oublie tout et s’abandonne à un exercice de style total, à une pure expérience sensorielle. Celles où ses images virtuoses épousent les pulsations entêtantes de la BO pour inventer un cinéma stupéfiant qui emporte tout sur son passage. Attention, ça peut rendre accro.

Les critiques de la Presse

  1. StudioCiné Live
    par Laurent Djian

    Entre jeu vidéo et conte de fée macabre, Hanna, malgré une seconde partie au souffle court, nous envoie une bonne décharge d’adrénaline.

  2. 20 Minutes
    par Caroline Vié

    La mignonne Saoirse Ronan apporte un mélange de force et de fragilité à un personnage de tueuse juvénile que la Nikita de Luc Besson ne renierait pas..

  3. Télérama
    par Cécile Mury

    Saoirse Ronan (Lovely Bones) insuffle à son personnage d’ « enfant-loup » une étonnante étrangeté. Cate Blanchett, elle, est parfaite en « sorcière » rousse et glaçante

  4. A voir à lire
    par Jean-Patrick Géraud

    En dépit de ses invraisemblances et d’une esthétique au goût douteux, Hanna demeure un film de genre efficace

  5. Les Cahiers du cinéma
    par Patrice Blouin

    La limite du film serait son côté exercice de style. Hanna ne prétend donner aucune leçon, s’en tient à l’essentiel des contes: l'effroi, l'émerveillement et le rite de passage y sont données tels quels.

  6. Nouvel Obs
    par Jean-Philippe Guerand

    Le point de départ de ce thriller est intrigant, son traitement passablement grotesque, son dénouement carrément fumeux. Dans une Allemagne de catalogue touristique, des savants nostalgiques ont remis au goût du jour le principe eugéniste du Lebensborn, histoire de fabriquer une génération d’êtres indestructibles. On peut en rire… ou en frémir… c’est au choix. Cate Blanchett avait sans doute une dette fiscale à acquitter, mais il y a des limites à l’indécence que ce brouet alimentaire indigeste outrepasse sans vergogne.