Toutes les critiques de Gimme The Loot

Les critiques de Première

  1. Première
    par Gérard Delorme

    Dans ce premier long métrage qui jette un regard inédit sur le Bronx, le but poursuivi par ce couple de losers attachants est moins important que ce que leur périple révèle de leur vie quotidienne. Elle, particulièrement vulnérable, se défend avec un bagout impressionnant et un optimisme indispensable pour surmonter les incessantes agressions dont elle est victime. Lui, habile filou, est suffisamment séduisant pour envisager une aventure avec une cliente des beaux quartiers à qui il vend de l’herbe. Mais les préjugés de classe sont tenaces à New York, et Malcolm retrouve auprès de Sofia une complicité dont le scénario suggère qu’elle est plus profonde qu’il n’y paraît. Au risque de faire cliché, on peut aussi affirmer que leur environnement est un personnage à part entière, tant il vit et interagit au long de ce film brillamment écrit, interprété et filmé.

Les critiques de la Presse

  1. Critikat.com
    par Sophia Collet

    Avec un personnage de fille forte (comme on en voit rarement de tel) et un garçon à la candeur réjouissante, le duo complice donne au film sa tranquille assurance. Pour leur premier essai, Adam Leon et ses acteurs Tashiana Washington et Ty Hickson ont touché le jackpot.

  2. Les Inrocks
    par Romain Blondeau

    Le petit miracle de Gimme the Loot repose précisément ici, dans l’équilibre ténu de ses forces entre l’ordinaire réaliste et la fiction aventurière, entre la légèreté comique et l’âpreté des situations, entre la colère de The Notorious B.I.G. et le gospel déchirant de Marion Williams qui accompagne le générique. Un petit miracle new-yorkais.

  3. Ecran Large
    par Melissa Blanco

    Une jolie réussite pour un film new yorkais fauché, à l’énergie particulièrement communicative.

  4. Le Parisien
    par Hubert Lizé

    Une petite bombe d'énergie portée par un casting de jeunes comédiens criants de vérité.

  5. L'Express
    par Eric Libiot

    Une fiction très parlante, jetée sur un écran comme on graffe un mur.

  6. Les Cahiers du cinéma
    par Florence Maillard

    Premier long-métrage du jeune réalisateur new-yorkais Adam Leon, "Gimme The Loot" s'impose tout en douceur grâce à ses jeunes acteurs et, surtout, la grande finesse de son écriture.

  7. Les Cahiers du cinéma
    par Joachim Lepastier

    Ce premier film est l'un des plus frais que l'on ait vu depuis longtemps.

  8. Ultra Culture
    par Charlie Lyne

    Délicieusement indolent

  9. Film School Rejects
    par Simon Gallagher

    Un film simple mais très habilement réalisé. Il est réussi car il n’a aucune exigence envers le public.

  10. Hollywood Reporter
    par David Rooney

    Est ce condescendant de qualifier ce petit film sur la vie d’adolescents artiste-graffeur du Bronx particulièrement adorable? C’est au contraire une belle qualité.

  11. Le Canard Enchainé
    par La rédaction du canard enchaîné

    Le film d'Adrian Leon est une curiosité grinçante et drôle à la fois. Il raconte le ghetto, mais ne l'enferme pas.

  12. Télérama
    par Jacques Morice

    Cette mini-aventure, balade filmée comme en temps réel, est aussi initiatique. On aime voir en elle le beau chemin ­sinueux d'un amour qui s'ignore mais sur le point d'éclore.

  13. StudioCiné Live
    par Xavier Leherpeur

    Joliment saisi dans l'énergie brouillonne et la vivacité bouillonnante de ces artistes de rue, Gimme the Loot fut le gros coup de coeur du public à Cannes (...) Plus pour son réjouissant côté feel good movie et son charme ado-acidulé que pour son scénario, montage un peu lâche de séquences standardisées.

  14. See
    par Fabien Baumann

    Une comédie remarquablement sans intérêt, mais... parfaitement sympathique !

  15. Les Fiches du cinéma
    par Jeff Costello

    Ce film tonique et enjoué trace en creux les difficultés quotidiennes qu'endure une jeunesse désargentée dans New York. Ni le réalisateur, ni ses personnages ne s'apitoient, préférant la combativité au fatalisme.

  16. Slant Magazine
    par Andrew Schlenker

    Un portrait authentique et réussi sur 2 protagonistes ambitieux qui mènent un lourd combat pour réussir socialement.

  17. Le Monde
    par Isabelle Regnier

    On reprochera au film, comme on pouvait le faire à The We and the I (2012), de Michel Gondry, une manière un peu trop volontariste de "faire naturel", aussi bien dans l'écriture que dans le jeu des acteurs, qui le fait pencher du côté du conte. Cela ne l'empêche pas de distiller une coloration savoureuse, nourrie de ce New York anonyme, peu montré au cinéma, et de l'authenticité de ses personnages. Produits d'un quartier, d'un milieu, d'une classe sociale, mais mus par un jeu d'influences à géométrie variable dans lequel l'amour, le street art, les rencontres fortuites ont leur part, Sofia et Malcolm ne sont jamais réductibles à des sociotypes.

    Quant à Ginnie, la jeune hipster internationale, si elle incarne avec une certaine cruauté la violence du rapport de classes dans le New York d'aujourd'hui, elle n'en laisse pas moins, elle aussi, par moments, percer un certain trouble. Lancée dans le flux de la ville, elle réagit aux impulsions qu'elle en reçoit et lui renvoie les siennes. Comme tous les personnages du film, elle fait tourner la machine.

  18. Nouvel Obs
    par Nicolas Schaller

    Anecdotique mais attachante, cette petite odyssée de la débrouille urbaine est portée par la tchatche de ses acteurs et par un regard frais sur la misère sociale.

  19. Toutlecine.com
    par Léo Pinguet

    Le réalisateur Adam Leon a une manière simple et originale de montrer la fatalité sociale qui pèse sur ses deux personnages.

  20. Télérama
    par Pierre Murat

    Pas de scénario, bien sûr — et puis quoi encore ? Pas de direction d'acteurs, non plus. Ni de vrai regard sur rien... Voler des instants à la réalité, ça peut donner, c'est vrai, le John Cassavetes de Shadows ou Paul Morrissey et sa trilogie (Flesh, Trash, Heat). Mais aussi, hélas, ces Gimme the loot à la pelle, aussi mollassons que vains.