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On dirait des personnages de fiction, tant ces deux-là semblent sortis de l'imagination d'un auteur fantasque ! Tout est intense, drôle, surprenant, et, au bout du compte, ce portrait de deux frères ennemis est aussi un regard à la loupe sur l'individualité à Kaboul, après les talibans.
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Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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On ne voit, dans ce documentaire, que cette haine inexplicable, inextinguible, entre ces deux exilés solitaires, oubliés de tous. Laquelle est inversement proportionnelle à la tendresse avec laquelle le cinéaste plonge dans leur conscience - et même leur inconscient - pour nous les rendre, en définitive, proches et attachants.
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S'il était avéré qu'il reste bel et bien deux Juifs en Afghanistan, et si ces deux hommes ne pouvaient effectivement plus se souffrir, la moindre des politesses, pour ne pas employer le grand mot de morale, aurait consisté à savoir, sans nécessairement renoncer à la cruelle drôlerie de leur situation, pourquoi ils en sont arrivés là, la raison pour laquelle ils n'ont pas suivi leur famille en exil, la culture, les espoirs et les inquiétudes qui sont les leurs. Au lieu de cela, le film se contente de montrer deux marionnettes grotesques qui se livrent une guerre féroce, enfonçant ses personnages et exploitant à son avantage leur faiblesse avec une désinvolture qui fait froid dans le dos.