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À l’origine, un concept branlant : donner vie au tableau de Bruegel, Le Portement de croix, avec Rutger Hauer dans le rôle du peintre qui, au cœur même de son chef-d’œuvre, explique ses intentions en zigzaguant entre baladins et martyrs bibliques. Au bout du compte : une purge, un pur exercice de remplissage où la reconstitution médiévale, nappée d’un clair-obscur prétentieux, confine au spectacle d’automates vermoulus. Une satisfaction tout de même, celle de retrouver la trogne toujours fringante de ce bon vieux Rutger.
Toutes les critiques de Bruegel, le moulin et la croix
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Mélange de prises de vues réelles, d'imagerie de synthèse et de 3D, le film est d'une beauté plastique indéniable. Mais le plus étonnant reste qu'une expérience de cinéma radicale, où règnent mutisme et contemplation, puisse aussi apporter un éclairage précis sur l'histoire de l'art.