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La comédie créée par John Wells  (Urgences, A la Maison Blanche, Shameless) et John Riggi (30 Rock), était présentée hier soir en compétition.

Inspirée par l’enfance de l’une des participantes à l’émission de télé-réalité The Real Housewives of Beverly Hills, la série American Woman se situe dans les années 70 et raconte comment Bonnie Nolan (Alicia Silverstone), une femme de 40 ans avec une belle maison et deux belles filles, se retrouve seule après un mariage désastreux, à essayer tant bien que mal de s’en sortir, à une époque où être mère célibataire n’était pas vraiment la norme. Heureusement, elle peut compter sur ses deux meilleures amies pour l’aider... 
 
A l’instar de la chanson éponyme de Leny Kravitz, American Woman a le goût des années 70, mais peut-être pas la saveur. Mélange élégant de Mad Men (dernières saisons) pour l‘ambiance patte d'eph et brushings impeccables, et de Desperate Housewives pour le côté ménagères plus ou moins désespérées, la série de John Wells et John Riggi se laisse voir, sans douleur ni enthousiasme.

On est tout de même séduit par des personnages principaux très vite attachants et un sens de l'humour bien aiguisé. Le mâle dominant des années 70 en prends pour son grade et c’est assez jubilatoire, surtout dans le contexte actuel.

Malgré cette sympathique atmosphère, American Woman pâtit de son format de 30 minutes, qui empêche le scénario de développer de réelles intrigues et de complexifier un peu les 3 héroïnes. C’est d’autant plus frustrant que le potentiel est là, dès le départ et la modernité de son propos totalement dans l’air du temps.
 
American Woman sera lancé le 7 juin prochain aux USA sur Paramount Network