Un bébé démoniaque colle aux basques d’une quasi quadra qui n’a jamais voulu être mère. Une mini-série qui joue assez efficacement la carte de la comédie noire.
Natasha n'en peut plus de voir toutes ses amies se transformer en mères. Cette Londonienne de 38 ans, célibataire, n'a jamais voulu de bébé. Mais le sort va en décider autrement, puisqu’un nouveau-né va littéralement lui tomber dans les bras. Sauf que l'adorable petit bout de chou semble possédé : dès que Natasha le perd de vue cinq minutes, les accidents mortels les plus improbables arrivent à ceux qui s’en approchent. Mais ce gamin flippant tient absolument à rester près d'elle. D’où vient-il ? Que veut-il ? Et pourquoi tout le monde est persuadé que Natasha a accouché de lui ? Drôle de mini-série en huit épisodes, The Baby carbure aux ruptures de ton, quelque part entre comédie noire, drama pur jus et parodie horrifique gentiment gore.
Souvent rigolote et toujours consciente d’elle-même, cette coproduction anglo-américaine fonctionne comme une succession de métaphores de la dépression post-partum, de l'angoisse de la maternité et de la pression mises sur celles qui se contrefichent de changer des couches. Super idée la plupart du temps tenue, avec un solide sens du rythme et du suspense sur les trois premiers épisodes. La suite devient plus nébuleuse et ésotérique, surtout quand la série s’attèle à expliquer assez lourdement les origines du bébé. Le charme initial du projet se noie un peu dans cette backstory et quelques traumas familiaux inutilement ajoutés au personnage principal. Les deux derniers épisodes non montrés à la presse feront-ils remonter le niveau
The Baby, 8 x 30 minutes, à partir du 25 avril sur OCS.
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