"Respectez le cinéma", répond le réalisateur à ceux qui trouvent qu'un film de 3h, c'est trop long.
L'an dernier, James Cameron s'était moqué des spectateurs se plaignant de la longue durée de sa suite d'Avatar. "Je ne veux entendre personne chouiner à propos de la durée d'un film alors qu'ils sont capables de binge-watcher une série pendant huit heures d'affilée !", s'était exclamé le réalisateur avant que le public ne lui donne raison en plébiscitant La Voie de l'eau. Face aux remarques sur les 3h26 de Killers of the Flower Moon, Martin Scorese reprend ce même argument.
"Les gens se plaignent qu'ils durent trois heures, mais enfin : vous pouvez tous rester assis devant la télé pour suivre une série pendant cinq heures, répond-il dans Hindustan Times. Il y a aussi plein de spectateurs qui se rendent au théâtre pour des pièces de trois heures et demi. Il y a des acteurs sur la scène, donc ils ne peuvent pas se lever et aller faire un tour. On respecte ça. Eh bien, respectez le cinéma."
Le cinéaste livre une longue interview au journal indien, confiant par exemple sa joie de voir Barbenheimer attirer du public en nombre dans les salles de cinéma cet été ou expliquant le lien particulier qu'il a avec Robert De Niro, qu'il a dirigé pour la dixième fois en cinquante ans dans Killers of the Flower Moon.
Voici l'histoire de ce nouveau film, acclamé lors du dernier festival de Cannes et attendu en France à partir du 18 octobre : "Au début du XXème siècle, le pétrole a apporté la fortune au peuple Osage qui, du jour au lendemain, est devenu l’un des plus riches du monde. La richesse de ces Amérindiens attire aussitôt la convoitise de Blancs peu recommandables qui intriguent, soutirent et volent autant d’argent Osage que possible avant de recourir au meurtre…"
Et voilà sa bande-annonce :
Killers of the Flower Moon, l'impressionnant chant funèbre de Martin Scorsese
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