Martin Scorsese s'est inspiré de Midsommar et Beau is Afraid pour Killers of the Flower Moon
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Le réalisateur voulait ralentir le rythme pour plonger le spectateur dans la culture Osage.

On le sait, Martin Scorsese est fan d’Ari Aster. Lors de sa sortie de son dernier film, Beau is Afraid, le maitre avait même interviewé en public son jeune collègue, le présentant comme "une des nouvelles voix les plus extraordinaires du cinéma mondial". Rien que ça. 

Contrairement à Heredité et Midsommar, Beau is Afraid a pourtant reçu un accueil critique mitigé, et a été un échec cuisant en salle. Mais, le cinéma ce n’est pas que des chiffres. Et Scorsese persiste à soutenir le cinéaste né comme lui à New-York. Mieux, il a carrément confié au Irish Times qu’il s’était inspiré de lui pour son dernier film, Killers of the Flower Moon, qui raconte le massacre des Indiens Osages dans les années 1920. 

"J’aime beaucoup le style et le rythme des bons films d’horreur, comme Midsommar et Beau is Afraid d’Ari Aster. Le rythme de ces films rappelle les films de série B du producteur Val Lewton, La Féline ou Vaudou de Jaques Tourneur. On va juste un peu plus lentement. Un peu plus doucement", raconte Scorsese, toujours aussi pointu dans ses références cinéphiles. 

Killers of the Flower Moon
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Ce tempo explique la durée XXL de Killers of the Flower Moon, 3h26 au compteur, mais pour Martin Scorsese c’était nécessaire pour plonger le spectateur dans le récit et la vie de cette communauté Osage, un siècle avant nous. Quitte à perdre quelques personnes en cours de route. A 80 ans, c’est un pari que le réalisateur était paré à prendre. 

"Il était très important pour moi de garder dans l’histoire des scènes qui n’avaient pas de valeur narrative, des scènes en rapport à la culture Osage", poursuit Scorsese. "Il fallait laisser ces scènes de coutumes, comme le choix des noms des bébés, les enterrements et les mariages, afin qu’on puisse commencer à comprendre un peu plus ces gens. J’étais confiant dans le fait que beaucoup de gens se laisseraient entrer en immersion dans ce monde. Il faut savoir tenter sa chance. A mon âge, qu’est-ce que je pouvais faire d’autre ?

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