Le réalisateur du Grand Bain dit au revoir à Adèle Exarchopoulos, François Civil et Alain Chabat sur ces images.
On apprenait en mai dernier que Gilles Lellouche avait obtenu un budget conséquent pour son nouveau long métrage après Narco (2004) et Le Grand bain (2018) : 32 millions d'euros déboursés par StudioCanal pour tourner L'Amour ouf, l'adaptation d'un roman de Neville Thompson (1997) que Benoît Poelvoorde lui a fait découvrir et pour lequel il a eu un coup de cœur. L'histoire d'un couple sur plusieurs décennies, deux êtres tombant amoureux très jeunes, mais rapidement séparés quand l'un des deux est emprisonné suite à un crime. "Une comédie romantique musicale ultra violente", comme il l'a présentée sur ses réseaux sociaux en dévoilant son affiche teaser, avec un cœur sanguinolent.
Quelques mois après ces premières infos, Gilles Lellouche vient de révéler à Pierre Lescure dans l'émission Beau geste qu'il avait bouclé le tournage de L'Amour ouf. Avec des images de séparation à l'appui : les caméras de France 2 étaient présentes lors des ultimes prises de vue du film, qui ont ému les comédiens principaux Adèle Exarchopoulos, François Civil et Alain Chabat.
"C'est terrible (un dernier jour de tournage), commente le metteur en scène, qui a co-écrit cette adaptation avec Ahmed Hamidi (Le Grand bain) et Audrey Diwan (La French, Bac Nord). Déjà parce que moi, je déteste les pages qui se tournent. Je peux être nostalgique d'un week-end de la semaine dernière, donc là, 88 jours passés avec cette équipe exceptionnelle, joyeuse, qui m'a tant donné, tant épaulé, tant... Je ne vais pas faire le fier ce soir !"
« 88 jours passés avec cette équipe exceptionnelle, je ne vais pas faire le fier ce soir. »
— france.tv cinéma (@francetvcinema) October 15, 2023
Pour « Beau Geste », @pierrelescure a assisté à l'émouvant dernier jour de tournage de « L'amour ouf », le nouveau film de Gilles Lellouche.
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"Benoît (Poelvoorde) ne s'est pas trompé, je suis tombé fou amoureux du récit, expliquait plus tôt dans l'année Gilles Lellouche à Madame Figaro à propos de ce projet ambitieux, qu'il avait d'abord commencé à écrire avec le comédien belge. Donc je n'ai jamais abandonné l'idée d'adapter L'Amour ouf. Ce qui me plaisait, c'était la dimension romantique de l'histoire, son côté fresque, sa description d'un milieu social qui me parle et celle d'une époque – les années 1980 et 1990, qui sont mes années d'adolescence et de jeunesse. J'ai toujours aimé le mélange des genres, et ce roman me paraissait idéal pour cet exercice."
En plus des personnalités citées ci-dessus, Gilles Lellouche s'est entouré des comédiens Vincent Lacoste, Jean-Pascal Zadi, Élodie Bouchez et... Benoît Poelvoorde, qui, s'il n'a finalement pas co-écrit cette adaptation, a accepté de le retrouver le temps d'un petit rôle, cinq ans après Le Grand bain. Les jeunes acteurs Malik Frikah, vu dans Apaches, et Mallory Wanecque, comédienne des Pires, joueront les versions adolescentes des deux héros, incarnés ensuite par François Civil et Adèle Exarchopoulos.
A la production, il sera de nouveau entouré d'Alain Attal et Hugo Sélignac. Et pour respecter l'aspect musical de l'histoire, le réalisateur va aussi miser sur une BO remplie de tubes et de chorégraphies : il a engagé le collectif de danse contemporaine La Horde pour composer trois séquences rythmées par des titres célèbres des années 80 et 90, avec des artistes tels que The Cure, New Order, Nas, Madonna et Jay-Z.
L'Amour ouf devrait durer "au minimum trois heures", prévient enfin Lellouche au micro de Lescure, confirmant ainsi l'ambition de ce projet mélangeant les genres. "Notamment la comédie musicale, tease-t-il aussi. C'est un teenage movie, c'est un film d'amour... Le film cite Scorsese, Tarantino et West Side Story."
Pour en savoir plus, il va falloir patienter : L'Amour ouf devrait sortir au cinéma en octobre 2024. Sans doute le 7, précisément, Lellouche ayant partagé cette date sans plus de commentaire sur son compte Instagram. Passera-t-il avant cela par le festival de Cannes ? En 2018, c'est sur la Croisette que l'aventure du Grand bain avait démarré, via une projection hors-compétition qui avais conquis les festivaliers. Quelques mois plus tard, cette comédie sur des hommes cabossés par la vie s'inscrivant à des cours de natation synchronisée a attiré plus de 4 millions de spectateurs dans les salles françaises.
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