PHOTOS - Brad Pitt : 10 films, 10 looks
Brad Pitt, l'homme aux mille visages.
Inglourious Basterds
Avec <strong>Inglourious Basterds</strong>, présenté au Festival de Cannes en 2009, l'un des plus grands acteurs contemporains rencontre l'un des plus grands réalisateurs de ces dernières années.Dans le rôle du Lieutenant Aldo Raine, dit "L'Apache", <strong>Brad Pitt</strong> excelle en petit plaisantin yankee qui aime par-dessus tout scalper du nazi avec sa bande de salopards.Si Quentin Tarantino réécrit ici l'histoire, il a sorti sa plus belle plume pour s'exprimer : Brad Pitt.La dernière réplique du film, lors d'un ultime plan en contre-plongée sur le visage du comédien après qu'il ait gravé une croix gammée sur le front de Hans Landa, est un message très clair du réalisateur lui-même : <em>"It's my pasterpiece."</em><strong>La bande-annonce de <em>Inglourious Basterds</em> :</strong>
Fight Club
Après Seven, <strong>Brad Pitt</strong> retrouve David Fincher en 1999 pour le film qui allait marquer toute une génération de spectateurs (surtout pour ses vingt premières minutes extraordinaires) : <strong>Fight Club</strong>.Adapté du premier roman de Chuck Palahniuk, <em>Fight Club</em> nous plonge dans un monde où l'anarchie est devenue la solution à la surconsommation, une réponse à la futilité de la société actuelle.Avec le personnage de Tyler Durden (ou plutôt de sa conscience), Brad Pitt incarne l'homme-fantasme, beau, sexuel, cool, et tellement libre. Une sorte d'homme ultime.<strong>La bande-annonce de <em>Fight Club</em> :</strong>
Johnny Suede
Après avoir explosé aux yeux du monde en 4 minutes chrono avec Thelma & Louise, <strong>Brad Pitt</strong> enchaîne avec un premier rôle dans <strong>Johnny Suede</strong>, l'histoire d'un jeune homme passionné du rock des années 50, arborant chaussures en daim et banane surdimensionnée.Devant la caméra de Tom DiCillo (avant le succulent Ça tourne à Manhattan), Brad Pitt s'imposait comme un acteur à suivre de près. Il n'avait pas encore 30 ans.<strong>La bande-annonce de <em>Johnny Suede</em> :</strong>
Kalifornia
Avec que des rôles de beaux gosses enchaînés en deux ans, beaucoup d'acteurs auraient bombé le torse et se seraient contentés d'une rente. Pas <strong>Brad Pitt</strong>.Dès 1993, il casse son image de playboy sexy avec <strong>Kalifornia</strong>, de Dominic Sena, dans lequel, aux côtés de Juliette Lewis, David Duchovny et Michelle Forbes, il incarne un tueur en série chevelu, barbu et nauséabond, pour un roadmovie sanglant qui allait marquer le début des années 90 (où en quelques mois étaient sortis des films d'une grande violence graphique comme Reservoir Dogs, True Romance, ou C'est arrivé près de chez vous).<strong>La bande-annonce de <em>Kalifornia</em> :</strong>
Et au milieu coule une rivière
En 1992, <strong>Brad Pitt</strong> commence à se faire un nom et s'impose naturellement en une des magazines. La plupart des spectateurs voient alors en lui le nouveau Robert Redford. Avec son physique de jeune premier, son sourire dément et son charme fou, il rappelle en effet la star de Butch Cassidy et le Kid, <em>L'Arnaque</em>, ou <em>Les Hommes du Président</em>.Il n'en fallait pas plus pour que Redford l'enrôle dans son film écolo <strong>Et au milieu coule une rivière</strong>, dans lequel la ressemblance est plus frappante que jamais.<strong>La bande-annonce de <em>Et au milieu coule une rivière</em> :</strong>
Seven
En 1995, <strong>Brad Pitt</strong> allait définitivement entrer dans l'histoire du cinéma en campant l'inspecteur David Mills dans le cultissime <strong>Seven</strong> de David Fincher.Pour le scénario pervers d'Andrew Kevin Walker, pour sa mise en scène survoltée, pour sa couleur sépia signée Darius Khondji, pour ses rôles habités (Kevin Spacey, Morgan Freeman, Gwyneth Paltrow), pour son final d'anthologie, <em>Seven</em> restera comme le thriller de la décennie, et la première collaboration entre Pitt et Fincher, qui allait déboucher sur des ?uvres aussi réussies que Fight Club ou L'étrange histoire de Benjamin Button.<strong>La bande-annonce de <em>Seven</em> :</strong>
L'Armée des 12 singes
Avec cette envie permanente d'explorer de nouvelles contrées et de se changer physiquement, <strong>Brad Pitt</strong> accepte en 1996 le rôle de Jeffrey Goines dans <strong>L'Armée des 12 singes</strong> de Terry Gilliam, inspiré de <em>La Jetée</em>, le moyen métrage de Chris Marker.Aux côtés de Bruce Willis et de Madeleine Stowe, Brad se coupe les cheveux lui-même, se les teint en noir et porte des lentilles marrons pour incarner ce jeune révolutionnaire interné dans un asile, qui lui vaudra son premier Golden Globe Award et sa première nomination à l'Oscar.<strong>La bande-annonce de <em>L'Armée des 12 singes</em> :</strong>
Thelma & Louise
En 1991, Ridley Scott réalisait <strong>Thelma & Louise</strong>, un roadmovie au féminin, plein de fougue et de liberté, porté par Susan Sarandon et Geena Davis.Pour incarner J.D., le séduisant autostoppeur qui allait séduire Thelma et lui dérober son argent (poussant par la même les deux filles à se lancer dans le banditisme), le cinéaste britannique voulait l'acteur américain Grant Show. Malheureusement pour lui, la production de <em>Melrose Place</em> n'avait pas voulu libérer le beau blond alors en tournage de la série, ce qui allait faire le bonheur d'un autre jeune premier : Brad Pitt.Avec ce rôle de cowboy sexy, Brad Pitt, 28 ans, allait mettre le monde à ses pieds. Une star était née.<strong>La bande-annonce de <em>Thelma & Louise</em> :</strong>
Troie
Ou comment casser le mythe...Devenu culte avec ses rôles dans Seven ou Fight Club, <strong>Brad Pitt</strong> perd la tête en 2004 en volant la perruque d'une suédoise péroxidée, en abusant des séances d'UV, en faisant de la gonflette à gogo, et en portant une jupette pour les besoins de <strong>Troie</strong>, le péplum de Wolfgang Petersen qui a été présenté lors du Festival de Cannes cette année-là et dans lequel Brad campe un Achille <em>gay friendly</em>. Très librement adapté des poèmes épiques du cycle troyen - principalement l'<em>Iliade</em> d'Homère -, <em>Troie</em> permet cependant à Brad de dominer un casting de stars où l'on retrouve notamment Diane Kruger, Orlando Bloom, Eric Bana, Sean bean, Garrett Hedlund, ou Rose Byrne.<strong>La bande-annonce de <em>Troie</em> :</strong>
Entretien avec un vampire
Devenu le fantasme de millions de spectatrices(teurs) à travers le monde, <strong>Brad Pitt</strong> est naturellement enrôlé par Neil Jordan en 1994 pour incarner Louis dans le film le plus attendu de l'année - <strong>Entretien avec un Vampire</strong>, d'après Anne Rice -, avec son casting de beaux mâles : Tom Cruise, Antonio Banderas et Christian Slater.Même entouré de toutes ses stars, et notamment de Tom Cruise qui s'était octroyé le beau rôle, Brad Pitt écrase tout dans ce film qui restera comme LA référence du film de vampire moderne, quinze ans avant la saga <em>Twilight</em>.<strong>La bande-annonce de <em>Entretien avec un vampire</em> :</strong>
En véritable acteur-caméléon, la star Hollywoodienne Brad Pitt, 48 ans, n'a eu de cesse de se transformer et d'enchaîner les rôles aux antipodes les uns des autres depuis qu'il a explosé au début des années 90.Ainsi, au fil d'une filmographie comptant une quarantaine de films tournés en un peu plus de vingt ans, la plus grande vedette contemporaine a su se métamorphoser pour incarner à la perfection un jeune et séduisant escroc, un fan du rock des années 50, un pêcheur à la ligne, un tueur en série hirsute, un vampire charismatique, un détective à femme décapitée, un jeune savant fou, la conscience de Tyler Durden, le talon d'Achille, et un Apache perdu en pleine Seconde Guerre Mondiale.A l'occasion de la sortie demain du formidable Cogan, Killing Them Softly, un polar réalisé par Andrew Dominik, le petit protégé de Brad à qui l'on doit déjà le crépusculaire Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford, nous vous invitons à vous replonger dans les deux dernières décennies hollywoodiennes, à travers dix personnages marquants de la filmographie de Brad Pitt.10 films, 10 looks.Brad Pitt sera dès le 5 décembre à l'affiche de Cogan, Killing Them Softly, d'Andrew Dominik, avec aussi Ray Liotta et Richard Jenkins, dont voici la bande-annonce :
Commentaires