Ce soir, France Ô lance dès 22h30 une nouvelle émission intitulée Le Lab Ô.Entouré d'une dizaine de chroniqueurs venus de la radio ou du web, novices ou confirmés, célèbres ou inconnus, Sébastien Folin aborde tous les pans de la culture que la télé met habituellement de côté, des arts numériques aux cinémas du monde. L'animateur répond aux questions de Premiere.fr.
Ce soir, France Ô lance dès 22h30 une nouvelle émission intitulée Le Lab Ô.Entouré d'une dizaine de chroniqueurs venus de la radio ou du web, novices ou confirmés, célèbres ou inconnus, Sébastien Folin aborde tous les pans de la culture que la télé met habituellement de côté, des arts numériques aux cinémas du monde. L'animateur répond aux questions de Premiere.fr. Quel est le principe de votre nouvelle émission ? C'est un talent show quotidien. On essaye de mixer les genres et de présenter différentes formes de culture. Par exemple la rencontre entre le rappeur Orelsan et l’auteur de bandes dessinées Blutch a donné lieu à des discussions intéressantes. C'est une émission de métissage des genres qui va au-delà de l'aspect ethnique et culturel. Je suis entouré d'une jolie équipe de chroniqueurs et on essaye d'avoir un ton et un esprit propre pour se différencier des autres émissions de ce genre.Justement qui sont vos chroniqueurs ? Tanguy Pastureau est le plus connu sinon les autres sont tous des quasi inconnus, même si j'espère qu'ils ne le resteront pas longtemps. Il y a deux jeunes talents qui m'accompagnent lors des interviews. On a également Insa Sané, qui est un écrivain et slameur qui parle de littérature de manière assez hallucinante, il y a aussi Fatou Birama qui est une parfaite inconnue qui va explorer les expos d'art contemporain, les expos photos… Sened Dhab est un blogueur qui déniche les films en vogue sur le net. Il nous révèlera des infos surprenantes sur les films. Tété, le chanteur, qui est un très bon pote, a signé le générique de l'émission et interviendra chaque mois et parlera des sujets qui l'intéressent comme les tatouages… C'est un électron libre qui a une grande culture et peut apporter des choses intéressantes.Comment sont choisis les invités ? C'est une émission qui commence donc on doit acquérir une notoriété avant d'avoir des invités. On s'en sort très bien sur la première semaine avec notamment Orelsan pour la première. Il fait un peu le buzz sur tous les plateaux télé et il interprètera 2 chansons en live pour nous, ce qui n'est pas rien. On a également Blutch qui est le pape de la BD. Moi je souhaite parler de BD dans cette émission donc pour attirer les autres auteurs, le mieux est de commencer avec l'un des plus renommés. On recevra également Yvan Le Bolloch, Patrice Laffont, Laurent Baffie, Thierry Frémont… Je suis donc assez content de la programmation. Il y aura également 2 live par émission. On essaye d'inviter deux personnalités d'univers différents mais qui ont des points communs. Par exemple la rencontre en Orelsan et Blutch n'est pas anodine. Orelsan s'inspire en effet beaucoup des comic's. Cela permet donc de faire le pont entre deux univers.N'avez-vous pas peur que certains thèmes abordés comme les arts numériques… ne soient trop pointus pour le grand public ? Je ne suis pas en prime sur TF1 donc j'ai une vraie liberté par rapport au contenu de l'émission. Après c'est une question de traitement, de comment on aborde ces thèmes. Ça peut être chiant ou passionnant si les intervenants en parlent avec passion. On a tendance à trop se censurer. Il faut réussir à titiller l'intérêt du public pour ce genre de chose. Personne n'est monolithique. La culture c'est parfois un peu soporifique avec des gens qui parlent entre eux et ne sont pas ouverts aux téléspectateurs. Moi je veux mettre de la légèreté là-dedans. Après c'est une émission qui se cherche, on va ajuster quelques petites choses après les premières diffusions et je pense qu'on trouvera notre rythme de croisière dans un mois.N'êtes-vous pas trop déçu de l'arrêt d'ADN ? On est toujours un peu déçu mais ce n'est pas comme si je n'avais aucun projet pour la rentrée. Je fais quelque chose de passionnant et ce n'est pas donné à tout le monde de présenter une quotidienne culturelle. Je suis déçu car c'est un sujet qui m'intéresse. Mais je réalise toujours des documentaires de science et nature pour France 2.Vous interviendrez sur France 2 ?Les projets le diront. Après je ne manque pas de travail. Les documentaires pour France 2 vont me demander beaucoup de travail. Si des émissions scientifiques sont prévues sur France 2 pourquoi pas. Les portes ne sont fermées ni d'un côté ni de l'autre. Après il faut que ce soit un sujet qui m'intéresse. Je ne cours pas après l'antenne.Comptez-vous vous remettre à l'écriture ?Je me remettrai bien à faire de la fiction. Mais dans 2/3 ans car là je n'ai pas le temps. J'ai dans un coin de mes tiroirs un début d'idée que je pense pas mal, sur le mode du conte.Sébastien Folin continue d'animer Acoustic sur TV5 Monde, "une émission que je suis fier de présenter", nous confie-t-il.Mélissa Tellaa
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