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Si Frédéric Mitterrand appelait hier à accorder une seconde chance à Jean-Luc Delarue, le PDG de France Télévisions, Rémy Pflimlin, confirme aujourd'hui à La Voix du Nord qu'un retour de l'animateur reste possible.

Si Frédéric Mitterrand appelait hier à accorder une seconde chance à Jean-Luc Delarue, le PDG de France Télévisions, Rémy Pflimlin, confirme aujourd'hui à La Voix du Nord qu'un retour de l'animateur reste possible."Ce qui est arrivé à Jean-Luc Delarue, en terme d'image, n'est pas conforme avec l'exemplarité que doit avoir le service public. On ne peut avoir des pratiques addictives et délictueuses et être tous les jours à l'antenne, partager des émotions, donner des leçons aux gens." Dans un entretien paru dans La Voix du Nord ce samedi, Rémy Pflimlin, le président de France Télévisions, revient sur la déprogrammation de l'émission phare du présentateur sur France 2, Toute une histoire : "La décision s'imposait à moi. (...) [Jean-Luc Delarue] doit pouvoir d'abord se soigner, se reposer et se ressourcer." Mais, après ? Arrêté le 14 septembre dernier pour possession de cocaïne dans le cadre d'une enquête sur un trafic de drogues, l'animateur pourrait semble t-il espérer faire son come-back après une cure : "Je serai tout à fait prêt à ce moment-là à envisager des choses avec lui. Mais pour le moment, il est dans une spirale qui ne correspond plus à ce que doit être un animateur de la télévision publique", a ainsi expliqué le patron de France Télé.Rémy Pflimlin se joint donc aux déclarations du ministre de la culture et de la communication, Frédéric Mitterand, qui déclarait hier "quand il se sera repris et qu'il se sera désintoxiqué, il n'y a pas de raison de ne pas lui donner de deuxième chance".