Isabelle Adjani fait partie des nombreuses personnalités qui ont choisi de quitter l'Hexagone pour s'exiler en Suisse.Interrogée par Le Point dans le cadre de la promotion de sa nouvelle pièce de théâtre Kinship, la superbe star de 59 ans est revenue sur un exil qui n'est selon elle pas motivé par des questions de fiscalité.En 1996, l'inoubliable Reine Margot justifiait son départ par sa volonté de préserver son fils Gabriel-Kane de la pollution parisienne : "Je veux offrir une vie plus tranquille et un air plus sain à mon fils. Genève est une solution qui me fait respirer dans tous les sens du terme", expliquait-elle à la Tribune de Genève. 18 ans plus tard, elle reconnaît que si son fils était bien le moteur de son départ, le bon air pur helvétique n'était qu'un prétexte.En réalité, Isabelle Adjani voulait empêcher le père, l'immense acteur britannique Daniel Day-Lewis dont elle était séparée, de demander la garde de leur enfant. Elle a donc choisi le pays du chocolat et de l'horlogerie grâce à "une très vieille loi helvétique qui protège les mères, et qui empêche le père de demander la garde. Après la naissance de mon second fils, le litige qui m'opposait à son père m'a fait prendre cette décision". Et précise bien, pour dissiper tout malentendu : "Je payais un forfait là-bas; autant dire que cela ne m'a jamais coûté aussi cher !"La mystérieuse comédienne au pull marine a deux fils : Barnabé Saïd, né en 1979, fruit de son amour avec le chef opérateur et réalisateur Bruno Nuytten et Gabriel-Kane, né en 1995 de sa relation avec l'acteur Daniel Day-Lewis.
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