Toutes les critiques de Marius

Les critiques de Première

  1. Première
    par Isabelle Danel

    Sur le port de Marseille, le bar de la Marine est tenu par César et son fils Marius. Ce dernier ne rêve que de partir en mer. Fanny, qui l’aime depuis l’enfance, le laisse embarquer. Enceinte, elle se résout à épouser le vieux Panisse, qui devient le père de son petit. Le temps a passé lorsque le marin revient... Les deux pièces de Marcel Pagnol immortalisées à l’écran par Raimu, Pierre Fresnay et Orane Demazis font partie du patrimoine. Après le ratage de La Fille du puisatier (2011), son premier essai comme réalisateur déjà dans les pas de Pagnol où il endossait là encore le rôle tenu par Raimu, Daniel Auteuil remet le couvert. Il le fait avec bravoure et une certaine dose d’inconscience. Dans Marius, les décors restent de carton-pâte malgré des envolées de grues par-delà les voiles, le port et la mer. Dépassés par des personnages trop grands pour eux, les acteurs n’ont pas toujours en bouche leurs répliques « d’anthologie ». Peu à peu, pourtant, la belle lumière de Jean-François Robin et une humilité touchante dans la mise en scène rehaussent avec tact les scènes finales du premier volet. Fanny, une fois la tragédie enclenchée, gagne en force et en présence. Le dosage d’émotion et de comédie s’équilibre ; les duels des « pères »
    (César et Panisse) accèdent à une vie propre, notamment dans le splendide et insolite décor de l’arrière-boutique de Panisse ; l’amour des jeunes gens devient palpable. Entre hommage et relecture, en insistant plus sur le verbe que sur la manière et la faconde, Auteuil se tire du piège inévitable du folklore provençal. Assez, en tout cas, pour que l’on attende la fin de son triptyque, César.

Les critiques de la Presse

  1. Télé 7 jours
    par Julien Barcilon

    Plus attachant que l'’original, le duo n’'est pas étranger à la réussite de cet audacieux et ambitieux pari marseillais. Entre rire et larmes, avec Auteuil, le cinéma populaire ne manque pas de noblesse.

  2. Pariscope
    par Arno Gaillard

    Vous réaliserez combien cette oeuvre est devenue intemporelle et que l’unique et véritable star de ces trois actes cinématographiques est bien la langue et le style de Pagnol. On attend avec impatience le « César » du cinéaste Daniel Auteuil.

  3. A voir à lire
    par Frédéric Mignard

    Dans un genre estival frais et léger, Daniel Auteuil réussit l’adaptation du diptyque de Pagnol et livre un divertissement total, drôle, émouvant et éminement cinématographique, malgré sa source théâtrale qui ne le limite pas.

  4. Version Femina
    par Anne Michelet

    Oubliée la grandiloquence des films originaux, Daniel Auteuil mise ici sur la sobriété. Si le texte est toujours aussi beau, cruel et drôle, le film doit également beaucoup aux acteurs. Formidablement dirigés, ils restituent avec conviction un récit dont la force défie le temps.

  5. 20 Minutes
    par Caroline Vié

    L’ensemble, vibrant de sincérité, tente de renouer avec le charme provençal des oeuvres d’origine. On peut se laisser prendre par cette fable gorgée de soleil ou rester à quai devant ces histoires d’un autre temps filmées sans invention. La prestation de Jean- Pierre Darroussin, bouleversant en Panisse amoureux, reste en tout cas l’atout majeur du film.

  6. Le Parisien
    par Pierre Vavasseur

    Résultat, on rit et on pleure grâce à un réalisateur honnête, généreux, qui ne prend pas les spectateurs pour des couillons. Trois cœurs ? Non, trois soleils. C’est enfin de saison.?

  7. Nouvel Obs
    par Jean-Philippe Guerand

    Daniel Auteuil signe deux films humbles, portés par ses acteurs, et qui évitent les pièges d'un académisme barbant.

  8. Excessif / TF1 News
    par Nicolas Schiavi

    On sent tout au long des deux longs métrages la volonté de Daniel Auteuil, mais aussi de toute son équipe, de respecter le texte de base mais également de le magnifier, de le porter dans une autre dimension, chose qu'il réussit haut la main. On ne peut que louer le travail du réalisateur, qui nous permet ainsi de redécouvrir, voire même de découvrir, ce classique.

  9. Les Fiches du cinéma
    par La redaction de Les Fiches du Cinema

    Même dans cette version assez tiède, le miracle s'accomplit. car ce récit, pourtant totalement ancré dans des problématiques d'un autre âge (la notion de «fille perdue», ect...), réussit à nouveau à s'imposer avec force et évidence, comme une des choses les plus belles et les plus fines qui aient été écrites sur la question du choix ou sur le rapport père-fils.

  10. Ouest France
    par La rédaction de Ouest France

    (...) Très vite on se laisse gagner par le coeur de Daniel Auteuil, formidable meneur d'une équipe de comédiens impeccables.

  11. Ecran Large
    par Sandy Gillet

    On a du mal à comprendre l’intérêt ici de littéralement singer la réalisation du film originel d’Alexander Korda sinon à nous donner furieusement envie de le revoir dans la foulée. Reste l’histoire intemporelle et une formidable Marie-Anne Chazel.

  12. Metro
    par Marilyne Letertre

    (...) malgré la sincérité de sa démarche et un respect du texte original, difficile de s'habituer aux accents appuyés des comédiens et au regard ahuri de Raphaël Personnaz.

  13. Le JDD
    par Danielle Attali

    A priori, on n’était pas convaincu par l’entreprise de Daniel Auteuil, redoutant une approche à la Plus belle la vie . Ça fleure parfois, mais le cinéaste a pris de la hauteur, du coffre. Convaincant en César, il signe deux films classiques, pleins d’émotions, gouleyants comme un pastis d’été, qui chantent le Midi et les petites histoires du Vieux-Port. Raphaël Personnaz, future grande star du cinéma français, Victoire Belezy et Jean-Pierre Darroussin sont tous impeccables. Pagnol reste aussi universel qu’impérissable.

  14. Les Inrocks
    par J.B. Morain

    Adaptation ultraclassique de la trilogie mélo de Pagnol, qui vaut surtout par son impeccable direction d’acteurs.

  15. La Croix
    par Arnaud Schwartz

    Fidèle à l’œuvre de l’académicien provençal, aux résonances universelles, le comédien passe à nouveau derrière la caméra et signe un Marius et un Fanny réjouissants

  16. Télérama
    par Bob Mondello

    Sans trop se poser de questions, Auteuil s'empare du monument patrimonial de Pagnol et ne s'en tire pas si mal, en combinant humour et tension dramatique, dans une ambiance sombre.

  17. Toutlecine.com
    par Laure Croiset

    Parfois, le cinéma est fait de petits riens. Des acteurs justes, une lumière réconfortante et des thématiques universelles... C'est sur ces petits riens que Daniel Auteuil, insatiable admirateur de Marcel Pagnol nous livre les deux premiers volets de sa trilogie marseillaise : Marius, suivi de Fanny. Du cinéma populaire, familial et bon esprit.

  18. Le Monde
    par Franck Nouchi

    (...) Dans des décors clinquants (on n'a pas l'impression d'être à Marseille, ce qui est un comble), des acteurs (...) interprètent - avé l'assent - des rôles célébrissimes. La réalisation est quelconque (...). Manque surtout la patte, le grain de l'époque (...).

  19. Le Point
    par François-Guillaume Lorrain

    Ne subsistent du mélo originel qu'académisme étriqué, numéros d'acteurs pas toujours à l'aise "avé l'assent" et clichés (...)

  20. Evene
    par Pauline Le Gall

    La réalisation, morne, manque de cœur et de panache. Marius et Fanny se baladent mollement dans les ruines d’un passé et d’une histoire d’amour qui aurait bien mérité d’être dépoussiérée. Autant se replonger dans le noir et blanc.