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Raconté en voix off par Daisy Stuckley, cousine au 6e degré du 32e président des États-Unis, ce film british jusqu’au bout des ongles semble recycler plusieurs scénarios. L’histoire d’amour secrète étant tout de même peu spectaculaire (il lui montre sa collection de timbres, elle le masturbe dans sa voiture...), le scénariste y ajoute la visite, en 1939, du couple royal anglais venu sceller l’amitié américanobritannique à la veille de la Seconde Guerre mondiale. Coincé entre le romantisme et la politique, le réalisateur de Coup de foudre à Notting Hill a du mal à choisir son camp, filmant de très loin une histoire dont les protagonistes s’incarnent rarement. S’il y avait un thème à mettre en avant, c’était celui de la dissimulation. Il émerge dans une scène réussie entre le monarque bègue (George VI – oui, celui du Discours d’un roi) et le président en fauteuil roulant, que Bill Murray campe avec un plaisir évident. Pour lui seulement, on part en week-end.
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Bill Murray est impérial… mais livré à lui-même. Ce film anecdotique pâtit de sa comparaison avec «Le discours d'un roi», car il ne repose sur rien de solide.
Toutes les critiques de Week-end royal
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Bill Murray donne une interprétation très séduisante de Franklin Roosevelt, coincé entre son épouse Eleanor (Olivia Williams) et sa maîtresse Daisy Suckley (Laura Linney) à l'été 1939. Une comédie qui mêle érotisme et pouvoir, démocratie américaine et monarchie britannique.
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Reconstitution savoureuse d'un épisode cocasse de l'histoire diplomatique, ce biopic semble calibré pour un Oscar du meilleure acteur pour Bill Murray. Dont l'interprétation dans le rôle de Roosevelt touche à la perfection.
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Drôle, crédible, historique et extrêmement divertissant.
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Bill Murray en Franklin D. Roosevelt peut paraître aberrant mais au bout de quelques minutes on se rend compte que ce choix judicieux est incontestable.
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Un tabloïd frivole sur l’histoire d’un président. Plutôt divertissant et bien monté.
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Une comédie historique qui mêle authenticité et bizarrerie d'une manière très originale. Avec un Bill Murray étonnant, en Roosevelt.
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Classique et intelligent à l’image de ce président interprété par un Bill Murray époustouflant, sensible et attachant à l’image de l’actrice Laura Linney, il n’y a pas à dire, ce week royale navigue entre émotion et explication de texte historique jubilatoire.
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Une histoire d’amour qui n’évolue pas, un film aussi ennuyeux que son intitulé.
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Une fantaisie historique fanée où Bill Murray/Roosevelt essaie de faire manger un hot-dog au roi d’Angleterre.
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Et si Week-end Royal se résumait à un thriller parodique : est-ce que la reine engoncée dans le protocole, acceptera de manger les hot-dogs qui lui seront imposés lors d’un pique-nique médiatisé organisé par la première dame des Etats Unis ? Provocation ou signe d’amitié retrouvée entre les deux pays ? C’est finalement tout ce qui nous importe dans cette tranche de biographie à l’américaine, comestible mais au risque d’un léger écoeurement en fin de projection.
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Tout repose sur le personnage de Murray, c’est lui qui porte le film et il le fait avec un calme majestueux.
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Mêlant la petite à la grande Histoire, le dévoilement intime à la visite officielle, Week-end royal s’inscrit avec originalité dans la lignée de ces films qui, pour évoquer de grands destins, veulent échapper aux pesanteurs des classiques « biopic », biographies filmées qu’affectionne le cinéma. Plutôt que de dérouler les vies sur des périodes plus ou moins longues, la tendance est à l’arrêt sur image.
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On ne peut pas dire que ce soit un mauvais film mais la réalisation est trop superficielle.
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Au lieu de se concentrer sur Roosevelt en tant que président et profiter de cette mine d’or, le film s’abandonne à un soap opera de mauvais goût.
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1939. Le Président Roosevelt a une vie sentimentale agitée - avec sa cousine ! Et il reçoit en week-end le jeune roi d'Angleterre, George VI... Petite comédie conventionnelle, en partie sauvée par la mise en scène (maligne) et l'interprétation...
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L’interprétation de Murray d’un personnage qui jongle entre les pressions et les exigences, des plus petites aux plus capitales, est totalement juste. Toute la force du film se situe là.
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Grâce à des moments réussis et une irréprochable troupe de comédien, Wenk-end Royal s'avère une sorte de spin-off, certes mineur mais vraiment distrayant, du cireux "Discours d'un roi".
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Les Roosevelts et leurs amis sont drôles mais ce n’est pas suffisant.
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Commencé dans un climat plein d'humour et de charme, le film s'affadit peu à peu, saisi d'un indécision à l'image des atermoiements américains.
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« Week end royal » ne creuse pas assez sur le personnage de Roosevelt pour être un bon film.
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Bill Murray qui incarne Roosevelt ? On prend quelques minutes avant de s’y habituer mais une fois qu’il est bien ancré dans le rôle du 32ème président des Etats Unis, cet acteur comique est parfaitement crédible dans ce nouveau style.
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Un film touchant tiré des mémoires de Margaret "Daisy" Suckley, confidente et maîtresse du Président.
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Un petit film charmant, qui humanise à la perfection notre héros en le mettant à notre portée.
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Une fantaisie historique débridée (...) Très drôle.
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Si le choc des cultures entre les deux grands hommes donne matière à quelques bonnes scènes, le personnage de Daisy manque d’épaisseur. Un vrai problème car le film est ancré dans son point de vue. « Week-end royal » est une aimable pochade qui vaut surtout pour la composition de Bill Murray.
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À tout traiter de façon superficielle, le film oublie de raconter quelque chose. Reste Bill Murray, royal en président américain.
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Drôle, un brin désuète, cette comédie est charmante !
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Ce film charmant lève le voile sur la love story secrète de Franklin Roosevelt avec sa cousine Daisy, interprétée par la formidable Laura Linney.
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C'est l'« 'histoire d'amour » qui domine le métrage et c'est peut être en celle-ci que réside tout l'intérêt, mais elle apparaît d'avantage comme un prétexte que comme une véritable histoire qu'on aurait voulu raconter et qu'on aurait plaisir à suivre. C'est donc un bilan mitigé pour Week-end Royal qui nous fait passer un bon moment même si le métrage est un peu long et s'essouffle.
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Un week-end agité, pourtant filmé de manière assez poussive par le réalisateur de Coup de foudre à Notting Hill et de The Mother (et d’autres films jamais distribués en France), et ce malgré la présence du pourtant épatant Bill Murray.
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Si l’intérêt historique du film est indiscutable, l’absence de point de vue le transforme en bluette redondante. Malgré ses indéniables qualités artistiques, petite et grande histoires finissent par ennuyer poliment.
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Léthargique, pénible, le film ne fait aucun effort pour faire émerger la profondeur de caractère des personnages. C’est une lecture peu profonde de cette période à travers des personnages très éteints.
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Roosevelt était une des figures les plus imposantes du 20ème siècle mais tout ce qu’il a accompli n’est pas mis en avant dans ce film déconcertant et sans but.
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Un récit historique anecdotique qu’on oublie vite.
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Un regard déplacé sur la vie privée du président le plus vénéré des Etats Unis.
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Seule grand atout de "Sublime Créature", Alice Englert, magnifique actrice qui illumine l'écran. Son lien de parenté avec Jane Campion n'est sans doute pas étranger à sa délicatesse, sa grâce et l'impression prégnante qu'elle est la seules à prendre la portée romantique du film très au sérieux.
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Week-end s'assume comme le match retour du "Discours d'un roi". Entre la comédie sur le roi bègue et cette faussement enjouée, la m^me stratégie opère avec encore plus d'opportunisme : noyer le récit historique dans la succession d'anecdotes, éclairer la complexité des grands de ce monde par leurs petits tracas intimes.
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On s’attend à ce que quelque chose de magique arrive, mais non. Tout est déjà installé, il n’y a pas d’histoire et aucune humanité.
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Dans la grande série des films biographiques made in Hollywood, je demande Franklin Delano Roosevelt ! Une idée a priori pleine de bon sens... Sauf quand le scénario choisit de passer à côté de la vie du protagoniste pour ne se pencher que sur l'anecdotique. Pas très captivant.
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Juin 1939 : Roosevelt reçoit à la campagne le roi George VI et la reine Elizabeth, venus demander l'aide des Etats-Unis face à la menace hitlérienne. Une comédie humaine anecdotique, dont le contexte historique reste trop elliptique.
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Explorer l'intime d'un chef d'État pour en dévoiler sa complexité et mieux cerner les enjeux diplomatiques, pourquoi pas. Sauf que cette comédie, indigente, tient du vaudeville daté et ne dépasse jamais le stade du folklore et de la caricature. Triste week-end, donc, que seuls l'impeccable Bill Murray et la délicieuse Laura Linney parviennent un peu à égayer.
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Menant de front ces deux intrigues sans rapport, le réalisateur s'emmêle les pinceaux et ne va nulle part.
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Le film du réalisateur Roger Michell est épouvantable.
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Un film qui n’a aucun but malgré un casting intéressant et un concept original.