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Trahison multiplie les faus-semblants, construisant un pont entre Tony Scott et Stephen Gaghan sans totalement parvenir à tutoyer ses modèles. N'empêche: ça pète, ça twiste, et c'est plutôt pas mal.
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Les choix moraux des uns et des autres autour de la question de savoir si la fin justifie les moyens déclenchent divers tempêtes sous les crânes. Et le récit prend bien soin de ménager les croyances religieuses des uns et des autres à condition qu'elles soient modérées. Surnagent quelques honnêtes moments de suspense.
