-
Le nouveau film de Danny Boyle marque l’inauguration d’un nouveau genre de science-fiction. Loin de l’atmosphère oppressante de ce genre de films, Sunshine est une réussite sur le plan esthétique et visuel. À la beauté des images s’ajoute un scénario scientifiquement plausible. Autre qualité du film : le spectateur est amené à réfléchir sur la capacité de l’homme à maîtriser le destin de notre planète et sur la disparition possible de l’espèce humaine. Distrayant et intelligent.
Toutes les critiques de Sunshine
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
Une équipe de bras cassés pour sauver la planète ? Avec un psy accro au bronzage, une biologiste obsédée par ses plantes, un ingénieur mégalo ou encore un commandant trouillard, le réalisateur Danny Boyle ajoute un brin de comédie à ce film de pure science-fiction. Cependant, le cinéaste britannique ne tombe jamais dans le ridicule, même s’il faut admettre que le bref traitement de la religion tombe dans le cliché. Malgré tout, dès le générique magnifique, on reste scotché devant les superbes plans de notre soleil mourant. Un voyage sublime à travers l’espace.
-
(...) un suspense intersidéral (et sidérant !) parfois évocateur de chefs-d'oeuvre du genre (...) A des années-lumières de grosses machines sans âme, cette odyssée spatiale intense, dotée de personnages très forts et d'effets spéciaux chauds bouillants, vous brûlera les rétines !
-
Avec la beauté de ses images et son suspense, ce film de science-fiction philosophique est la plus émouvante et éprouvante odyssée de l'espace que l'on puisse voir, actuellement, sous le soleil.
-
« Sunshine » balance entre le film d’action et le grand spectacle poétique, bel hommage à un univers en voie de disparition. Malgré des conventions et des références quasi inévitables, le film impose d’abord un style visuel majestueux (…). Dans ce spectaculaire son et lumière, l’humanité fascinée par le rêve d’Icare est mise à l’épreuve : de la solidarité d’abord, puis de sa place dans l’univers, qui se ratatine, et tout simplement de sa survie.
-
Côté scénario, on trouve dans "Sunshine" des références à "Solaris" de Tarkovski, "Alien" de Ridley Scott et "Event horizon" de Paul Anderson. Emprunts assumés par Danny Boyle: rien de neuf sous le soleil donc. En revanche, le traitement est plus novateur grâce à une mise en scène esthétisante, qui multiplie les effets.
-
Danny Boyle panache, entre autres, Alien, Solaris et 2001, sans arriver à trouver son propre chemin dans l’espace infini de la science-fiction. Malgré les efforts de comédiens plutôt inspirés (dont la star de Hongkong Michelle Yeoh), chaque situation ou presque a un goût de déjà-vu. A une exception toutefois : la vaste serre luxuriante qu’abrite le vaisseau, jolie idée, hélas laissée en friche.