Stars 80

Bon, c’est sûr, le revival 80s, c’était surtout il y a dix ans. Mais la tournée RFM Party 80, dont on raconte ici la success story, fait salle comble depuis cinq ans. Si vous l’avez ratée, en voici le best of ! Quasiment pas de scénario, mais une suite de concerts, du plus petit au plus grand, et toutes les blagues que vous attendez, de celle de Gilbert Montagné sur l’aveugle qui a « vu » à celle de Desireless à propos des cheveux. Sinon, pas de péripéties, sauf un vague suspense au sujet du come-back éventuel de Jeanne Mas et une fâcherie de dernière minute. Les acteurs ? À part Anconina et Timsit, ce n’est pas leur métier, et ça se voit. Les « personnages » ? Tous gentils comme des crèmes. Merci donc à Jean-Luc Lahaye de fouetter tout ça en incarnant avec autant d’autodérision le « méchant » de cette comédie qui finira forcément par vous faire bouger une fesse.

Cette comédie bon enfant nous sert une autodérision jubilatoire. Des barres de rire !

C’est vaguement populo/populiste et on a un peu les oreilles qui saignent, mais dans son créneau, et à en juger par les réactions de la salle, c’est du beau boulot.

Scénario étique, réalisation basique, il se dégage pourtant de "Stars 80" une sensation de bonne humeur contagieuse due non seulement aux chansons mais aussi à leurs interprètes.

Cela sent le temps qui a passé et on a un petit pincement au coeur. On aimerait en savoir un peu plus sur les chanteurs, leur vie, leurs débuts, leur fin, mais le scénario poussif se concentre sur le duo de producteurs - les vedettes Timsit et Anconina -, dont, franchement, on se contrefiche un peu. C'est dommage, mais on est prêt à parier que, la nostalgie étant toujours ce qu'elle était, Stars 80 sera un des succès de cette fin d'année.

Une comédie entraînante, qui se distingue du tout-venant grâce la complicité évidente entre ses différents protagonistes. Mieux qu’Astérix et Les seigneurs, c’est sûr !

le film qui raconte comment deux obscurs producteurs, fauchés, ont envisagé de faire remonter sur scène une belle bande de « ringards » ne brille pas particulièrement par son scénario, mais Langmann s’en fiche. L’important, martèle-t-il, c’est de mettre le feu aux salles. Transformés en acteurs, les chanteurs y prouvent leur capacité à se moquer d’eux-mêmes. Jean-Luc Lahaye et Sloane, du duo « Peter et Sloane », tirent notamment leur épingle du jeu dans cette mélodie en sol, certes mineur, mais qui se veut délibérément anticrise.

Peu de cinoche, mais un drôle de voyage dans le temps, en forme de karaoké géant.

Surfant sur le succès de la RFM party 80, cette comédie sans scénario s'appuie sur une brochette de has-been revigorés, qui font preuve d'une sympathique autodérision. L'euphorisante scène de gospel de Gilbert Montagné mérite à elle seule le coup d'oeil.

Les amateur apprécieront. Si le film manque cruellement de scénario, on lui reconnaît une vertu thérapeutique certaine : il donne la pêche !

Surfant sur la nostalgie et des tubes devenus cultes, cette comédie populaire vaut surtout pour les prestations et l’autodérision de ses apprentis comédiens : Jean-Luc Lahaye, Cookie Dingler, Jean-Pierre Mader, Peter et Sloane...

Le scénario sans épaisseur mise sur un enchaînement de scènes assez drôles et des tubes qu'on connaît par coeur. Bref, ici on vise le produit, pas l'art (...) On sort de là content, avec l'idée d'y retourner avec des amis... Le principe des cartons au box-office.

La nostalgie étant toujours ce qu'elle était, nul doute que Stars 80 rencontrera le même succès que sa tournée. Livrant un regard tendre sur cette époque révolue, la comédie est portée par l'énergie de ces musiciens à la trajectoire émouvante. Régal absolu pour les fans, bon divertissement pour les autres. S'il n'offre pas de grands moments de cinéma, il permet un désopilant saut dans le temps, sous forme de karaoké géant.

une comédie juke box qui séduira autant les nostalgiques qu'un public beaucoup plus jeune qui découvrira des morceaux de variété inoxydables.

Produit bien ficelé où Thomas Langmann (scénariste, réalisateur et producteur) se donne les moyens de son revival années 80 avec même le stade de France en final ! Pas très fin, mais les chanteurs sont modestes, pleins d'autodérision, et on connaît toutes les chansons !

Un karaoké géant dont l'humour est aussi resté bloqué dans les années 80. On peut toutefois éprouver une certaines nostalgie à réentendre "Confidences pour confidences" ou une forte émotion à revoir Sabrina.

La comédie bourrin d jour avec une flopée de has-been ressuscités du néant d'où, même jeunes ils n'auraient jamais dû sortir.

Fan du Top 50 époque Marc Toesca, ce film est pour vous ! En revanche, avalanche de crispations à prévoir pour les autres... (...) les allergiques seront terrassés par un scénario aussi inconsistant qu'un refrain de François Feldman.

La sortie de Stars 80, karaoké géant mis en scène par Frédéric Forestier et Thomas Langmann, laisse pantois. Cette comédie au scénario minimaliste (deux ringards montent une tournée de chanteurs de variétés) pastiche les Blues Brothers avec une absence totale de complexe.

Ringue parade (...) un enchaînement de scènes visuellement moches et auditivement pénibles.

Du temps du muet, le cinéma germanique avait fait du Kammerspiel, un de ses genres majeurs. Près d'un siècle plus tard, le réalisateur ­autrichien en pousse l'impressionnisme à son paroxysme.

Ce n’est pas un film. Guère plus qu’un making of vaguement scénarisé à coups de gags inégaux de la tournée triomphale où se produisent les ex-stars des années 1980. Une pub géante où, pourtant, la nostalgie finit par fonctionner, tout comme l’ironie bon enfant de cette autoparodie joyeuse.

José Garcia et Kad Merad ayant eu le bon goût de décliner les rôles principaux, Richard Anconina et Patrick Timsit se ringardisent en producteurs qui galèrent... mieux vaut encore voir Sabrina et Gilbert Montagné sur scène !

A chaque scène de concert, le public est filmé comme une simple masse bêlante, voire tout bonnement numérisé lors du final au Stade de France. Un signe de l'estime dans laquelle Langmann et Forestier tiennent leur propre spectateurs.

Si l'on prend évidemment du plaisir à revoir toutes ces anciennes gloires du Top 50 et à réécouter leurs tubes, le film tourne rapidement en rond. Confidences pour confidences, même Maritie et Gilbert Carpentier y auraient mis plus de panache !

"Stars 80" ne fait pas honneur aux ex-vedettes du Top 50, il les humilie.

Un “Expendables” version chanteurs stars des années 80 dans une pesante comédie musicale en forme d’autopromo destinée exclusivement aux fans. Pas très bath tout ça.

Du cinéma considéré comme du karaoké. Les scénaristes sont aux abonnés absents. Le résultat consistent en une enfilade de succès improbables. Les gags sont rares, l'histoire d'amitié bâclée.