-
Provocateur dégueulasse pour les uns, chroniqueur intraitable du monde moderne pour les autres, Ulrich Seidl ne va réconcilier personne avec ce documentaire hardcore. Il y recense tout ce que l’Autriche compte de freaks et de pervers : une femme qui chérit des poupées de bébés ultraréalistes, de vieux nazis alcoolos, des jeunes punks en mode zombies... Le fait d’avoir choisi des allumés qui ont aménagé leur sous-sol pour assouvir leurs fantasmes n’est évidemment pas anodin au pays de Natascha Kampusch et d’Elisabeth Fritzl, célèbres cas de victimes séquestrées sous terre. Plus grotesque qu’édifiant, superbement filmé, ce catalogue de pratiques déviantes ne raconte en définitive pas grand-chose.
Toutes les critiques de Sous-sols
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
Plongée dans l’Autriche secrète avec une galerie de grotesques que n’auraient reniée ni Sherwood Anderson ni Diane Arbus, cet exercice brillant, souvent tragicomique, bénéficie d’un montage d’une musicalité hypnotique.
-
Plongée dans l’Autriche secrète avec une galerie de grotesques que n’auraient reniée ni Sherwood Anderson ni Diane Arbus, cet exercice brillant, souvent tragicomique, bénéficie d’un montage d’une musicalité hypnotique.
-
Entre plongée en enfer et revue de variétés, "Sous-sols" est une sorte de parade ahurissante, grotesque, dérangeante. Très crue et pourtant distanciée, filmée de manière stoïque et calme.
-
Entre plongée en enfer et revue de variétés, Sous-sols est une sorte de parade ahurissante, grotesque, dérangeante. Très crue et pourtant distanciée, filmée de manière stoïque et calme.
-
La mise en scène de Seidl est faite de longs plans fixes d’une splendeur fascinante prenant le spectateur dans les rets d’une œuvre hors du commun.
-
La mise en scène de Seidl est faite de longs plans fixes d’une splendeur fascinante prenant le spectateur dans les rets d’une œuvre hors du commun.
-
(...) c’est superbe à regarder (on pense aux photos de Diane Arbus), et c’est une plongée hallucinante dans la noirceur grotesque de l’esprit humain.
-
(...) c’est superbe à regarder (on pense aux photos de Diane Arbus), et c’est une plongée hallucinante dans la noirceur grotesque de l’esprit humain.
-
(...) ce rapport de domination, c’est dans le positionnement même du réalisateur que nous le retrouvons dans sa manifestation la plus éclatante. Il faut reconnaître à Seidl de parvenir à s’approcher au plus près de ses sujets.
-
(...) ce rapport de domination, c’est dans le positionnement même du réalisateur que nous le retrouvons dans sa manifestation la plus éclatante. Il faut reconnaître à Seidl de parvenir à s’approcher au plus près de ses sujets.
-
Le réalisateur porte un regard cynique qui mêle complaisance et ironie.
-
"Sous-sols" est, à ce titre, davantage une farce noire, un essai polémique, un exercice de détestation qu’un documentaire à proprement parler. Cette hypothèse est d’ailleurs la seule qui permettrait de tirer de ce film, sinon une cruelle complicité, du moins une souriante indulgence.
-
Sous-sols est, à ce titre, davantage une farce noire, un essai polémique, un exercice de détestation qu’un documentaire à proprement parler. Cette hypothèse est d’ailleurs la seule qui permettrait de tirer de ce film, sinon une cruelle complicité, du moins une souriante indulgence.
-
Alternant les plans fixes et des interviews, le cinéaste se livre à une fascinante étude anthropologique.
-
Alternant les plans fixes et des interviews, le cinéaste se livre à une fascinante étude anthropologique.
-
Le réalisateur porte un regard cynique qui mêle complaisance et ironie.