Date de sortie 6 février 2013
Durée 97 mn
Réalisé par James Marsh
Avec Clive Owen , Andrea Riseborough , Gillian Anderson
Scénariste(s) Tom Bradby
Distributeur Wild Bunch Distribution
Année de production 2011
Pays de production Grande-Bretagne, IRLANDE
Genre Thriller
Couleur Couleur

Synopsis

Collette, jeune veuve, est une républicaine, vivant à Belfast, avec sa mère et ses frères, de fervents activistes de l’IRA. Suite à son arrestation après un attentat avorté au cœur de Londres, Mac, un agent secret du MI5, lui offre le choix : passer 25 années en prison et ainsi perdre ce qu’elle a de plus cher, son fils, ou espionner sa propre famille. Elle décide de faire confiance à Mac, et retourne parmi les siens.D'après le roman de Tom Bradby.

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Critiques de Shadow Dancer

  1. Première
    par Eric Vernay

    Célébré pour ses documentaires (Le Funambule, Oscar en 2009) James Marsh a traité de manière réaliste Shadow Dancer, long métrage de fiction sans éclat. Le fi lm commence pourtant assez fort, avec une longue et hypnotique séquence d’attentat raté dans le métro londonien, suivie d’un âpre interrogatoire opposant Colette, l’activiste de l’IRA (Andrea Riseborough) à Mac, l’agent secret britannique (Clive Owen). De ce face-à-face naît la tonalité hybride de Shadow Dancer, thriller politique mâtiné de film d’espionnage et de mélodrame – pour continuer à vivre auprès des siens, Colette, qui n’est pas insensible au charme de Mac, va en effet devoir les trahir en servant de taupe pour le compte du MI5.
    Sur cette trame narrative très proche de la série télévisée Homeland (avec l’Angleterre post-Thatcher en guise d’Amérique post-11 Septembre et l’IRA à la place d’al-Qaida), Marsh aurait pu construire un suspense ambigu au possible. Sauf que rien ne circule, ou presque, dans ce théâtre de faux-semblants à la mécanique froidement huilée. Focalisé sur l’habileté de son scénario, l’authenticité de sa reconstitution historique et l’élégance de sa direction artistique – qualités réelles que l’on retrouve à l’écran –, Marsh en oublie l’essentiel : ses personnages. Abandonnés à leurs mines graves censées illustrer leurs déchirements intérieurs, les acteurs (exception faite d'Andrea Riseborough) errent comme des fantômes dans ce film racé mais en manque d’incarnation.